Remords
Partie 1
Tout était calme au SGC. Les missions avaient été momentanément interrompues pour cause de révision générale sur la porte des étoiles et sur les ordinateurs de la salle de contrôle. Un grand nombre des membres de la base se trouvaient donc en congés forcés et apparemment très agréables. Tous sauf AT1 qui enchaînaient briefings sur briefings afin de faire le point sur cette nouvelle section consacrée à l’étude des technologies Atlantes.
Salle de réunion
GENERAL HAMMOND : Bien nous en avons enfin fini avec ses rapports de missions ! Tout est clair et bien définis désormais ! Il vous reste quatre jours de congés alors profitez en bien !
MIKE (réunissant ses dossiers) : Comptez sur nous !
GENERAL HAMMOND : Oh j’y pense Lieutenant ! Dites à votre fiancée de cesser d’appeler sur la ligne civile ! Le sergent m’a informé qu’elle vous avait réclamé au moins 3 fois ce matin !!!
Au mot «fiancée », Lysa baissa les yeux ; sans savoir pourquoi, cette information la troubla. James jeta un rapide coup d’œil dans sa direction afin de voir sa réaction. Mais cette dernière prit un air détaché et quitta la pièce en même temps qu’Eddy et le Colonel. Pour réagir de cette façon là, Lysa avait essayé de se convaincre qu’après tout, elle se fichait bien de sa vie ! Une fois seul avec son supérieur, le militaire fit le tour de la table pour venir lui faire face.
JAMES : Ma fiancée ?! Général vous savez autant que moi si ce n’est plus que je ne suis pas assez fou pour demander une femme en mariage !!!
GENERAL HAMMOND : Vous connaissez bien une Tery ?
JAMES : Oui c’est mon ancienne petite amie…
GENERAL HAMMOND : Alors dites-lui de ne plus importuner la base !
JAMES : Bien monsieur !
Le jeune lieutenant sortit à son tour de la salle en laissant le Général sourire à ses paroles ; « il était vraiment jeune et insouciant ce petit » pensa t-il.
Ne perdant pas une minute de leurs quelques jours de congés, le jeune étudiant en archéologie et le Colonel rentrèrent directement chez eux pour se reposer. Lysa quant à elle, alla se cloîtrer dans l’ancien bureau du Docteur Daniel Jackson pour s’occuper l’esprit à lire de vieux livres. Les heures défilèrent à une vitesse folle devant un recueil du philosophe grec Homère. Vers 19h00, la jeune fille décida quand même de rentrer chez elle. Seulement, la base souterraine était déserte et il n’y avait plus personne pour la raccompagner en voiture.
En partant à la recherche d’une âme charitable dans les couloirs, elle tomba par hasard sur Rickley.
JAMES (étonné) : Lysa ? Qu’est-ce que tu fais encore là ?!
LYSA (hésitante) : En fait, il n’y a presque plus personne dans la base…et…ça ne te dérangerais pas de me ramener chez moi ?
JAMES : Michelle n’est pas là ?
LYSA : Non elle est partie voir sa famille en début de semaine…mais si ça te dérange dis-le-moi, je vais demander à quelqu’un d’autre !
JAMES : Non, non pas du tout…tu me laisses une petite demi-heure, il faut que je me change et que je vérifie quelques trucs.
LYSA : D’accord, je t’attendrai devant l’ascenseur principal !
JAMES (en s’éloignant) : Sois pas en retard où je te laisse là !
Ils empruntèrent ensuite un chemin différent ; la jeune fille Asgarde s’en alla au vestiaire des femmes tandis que James rejoignit ceux réservés aux hommes. Le jeune militaire avait à peine revêtu sa tenue de civile qu’un des sergent vint à sa rencontre.
SERGENT : Lieutenant Rickley, votre fiancée est sur la ligne 3 ! Elle demande à vous parler d’urgence !
JAMES (exaspéré) : Ce n’est pas ma «fiancée » bon sang !!!
Fou de rage par cette attribution que Tery s’était donnée, il suivit l’homme jusqu’à un bureau et attrapa le combiné posé sur la table.
JAMES : Oui ?!
TERY : James, j’arrive enfin à t’avoir ! Il faut absolument que je te parle !
JAMES : Je n’ai pas le temps et puis c’est quoi cette histoire de fiancée ?!
TERY : Personne ne voulait me mettre en communication avec toi alors j’ai dit que j’étais ta fiancée et qu’il fallait absolument qu’on règle les derniers préparatifs du mariage !
JAMES : Mais t’es malade ou quoi ?!
TERY : C’était le seul moyen pour que ces imbéciles de militaire m’écoute ! Bon je déménage demain matin et si tu n’es pas là dans 20 minutes, je jette tes trois cartons d’affaires que tu dois venir récupérer depuis je ne sais quand ! Et les poubelles passent à 19h45 !!!
JAMES : Attends y’a tous mes CDs là-dedans c’est ça ?
TERY : Oh oui et même ton tee-shirt préféré de base ball !!!
JAMES : Ok j’arrive, je suis là dans 10 minutes !!!
Sans poser plus de questions, Rickley coupa la communication, prit son blouson en coup de vent dans ses quartiers et courut à l’ascenseur menant au parking extérieur.
Un peu plus tard, à 19h30 tapante, Lysa alla attendre son chauffeur d’un soir au lieu convenu. Elle poirota un bon ¼ d’heure avant d’interpeller un ami de James.
LYSA : Hey Brendan, tu n’as pas vu Rickley ?!
BRENDAN : Si, il est parti, il y a une demi-heure, je l’ai vu courir dans les couloirs !
LYSA : Oh…et tu es sûr ?
BRENDAN : Oui Steve, le mec qui s’occupe des communications m’a expliqué qu’il allait rejoindre sa fiancée…pour une nuit torride si tu vois ce que je veux dire !
LYSA : Oui je vois, c’est bon épargne-moi les détails ! (en tapant dans le mur avec son pied) Quel crétin !
BRENDAN : Où là il y a de l’eau dans le gaz ! Que se passe t-il ?
LYSA : Il se passe que cet imbécile devait me ramener en voiture et qu’il m’a posé un lapin ! C’est comme ça que vous dites non ?
BRENDAN : Ouais c’est ça …Je suis désolé, je t’aurai bien raccompagné mais je suis consigné ici jusqu’à nouvel ordre !
LYSA : Ah oui, j’ai entendu parler de ta «petite » farce au Colonel Mccall…
BRENDAN : C’était amusant t’aurais du voir la tête qu’il faisait lorsqu’il a vu qu’il…
LYSA (lui coupant la parole) : Tu m’excuse mais je dois rentrer à pied maintenant…donc si je veux arriver avant la fin de mes vacances, il faut j’y aille !
BRENDAN : Ok bah amuse toi bien et réserve des forces pour taper sur ton lieutenant préféré !!!
Elle souria en imaginant déjà le savon qu’elle lui passerait puis elle appuya violemment sur le bouton de l’ascenseur. D’un pas rapide et colérique, Lysa suivit la route menant à Colorado Springs ; elle devait avoir au moins 3 kilomètres à faire entourée de cette forêt noire et sombre qui décorait le paysage. Déboulant du sens inverse, une camionnette fit demi-tour pour s’arrêter derrière la jeune fille. Vive d’esprit, Lysa ne mit pas longtemps à comprendre que ce véhicule noir n’était pas là par hasard. Ne voulant pas paraître paranoïaque, elle accéléra juste son rythme. Mais quand cinq hommes cagoulés l’encerclèrent, elle fut forcée de se défendre. Tout aurait été plus avantageux pour elle s’ils ne l’avaient pas immobilisé avec un appareil électrique ! Un des agresseurs la souleva et transporta ensuite son corps inconscient dans la camionnette qui démarra en trombe en direction d’un lieu inconnu.
De son côté, James venait de passer 20 minutes à se disputer avec son ex. Cette fille là était vraiment la pire peste qu’il n'ait jamais vu de toute sa vie ! En chargeant le dernier carton dans sa voiture, il eut l’impression d’avoir oublié quelque chose ou plutôt quelqu’un.
JAMES (en balançant le carton) : Et merde ! J’ai oublié Lysa !!!
Enervé contre lui-même, il donna un coup de pied dans son pneu puis remonta dans son véhicule. Il retourna à la base où on l’informa que la jeune fille était partie depuis 40 minutes. Ne l’ayant pas croisé sur le chemin, il en déduisit donc qu’elle devait déjà être arrivée chez elle et qu’il pouvait rentrer chez lui.
Après une bonne douche brûlante, Rickley enfila un bas de jogging, attrapa son téléphone et se jeta sur son canapé avant de composer le numéro de son amie. Son appel fut sans réponse car ça sonnait occupé. Vu l’heure tardive, il raccrocha et attendit le lendemain matin pour lui présenter ses plus plates excuses.
Lysa se réveilla attachée sur un lit ; les sangles en cuir étaient si serrées que ses mains commençaient à virer au bleu. On lui avait retiré son manteau et son pull pour la laisser en débardeur blanc, en pantalon noir et pieds nus. Paniquée, elle jeta d’abord un regard apeuré autour d’elle. Il n’y avait aucunes fenêtres, juste un vieux néon poussiéreux qui éclairait mal la petite pièce lugubre. Elle se serait bien mise à crier mais un bandeau coincé entre ses dents l’en empêcha. A ce moment là, deux hommes en costumes et cinq pseudo infirmiers vinrent troubler le silence pesant. L’un des homme lui enleva son bâillon.
HOMME N° 1 : Notre invitée est enfin réveillée…Alors mademoiselle, bien dormi ?
LYSA (ironique et amère) : Le lit est un peu dur et je n’ai pas arrêté de perdre ma couette ! Qui êtes-vous ?!
HOMME N° 2 : Des personnes qui vous portent un grand intérêt !
LYSA : Que voulez-vous ?
HOMME N°1 : Vous étudiez bien sûr ! Vous êtes le premier «être humain » qui s’est développé dans une bulle génétique ! Cette technologie nous serait précieuse !
LYSA (toujours ironique) : Désolé j’ai coupé le cordon !
HOMME N°2 (en se rapprochant d’elle et en lui soufflant sadiquement à l’oreille) : Mais vous possédez les coordonnées de la planète des Asgards et ça, ça nous serait très utile !
LYSA : A quoi bon ? Vous n’avez pas de porte !
HOMME N°2 : Erreur chère demoiselle ! Nous avons en quelque sorte dérobée la porte primaire créée par l’alien recueillis par le Major Carter il y a deux ans ! Nos experts ont mis pas mal de temps afin d’augmenter ses capacités !
LYSA (se sentant soudain dépourvue de toute réponse) : Allez vous faire voir !
HOMME N°2 : Voyez-vous, ces hommes ne sont pas des infirmiers mais des tortionnaires ! Nous avons les moyens de vous faire parler de toute façon ! Alors optez pour la manière douce !
LYSA (s’énervant) : Je n’ai jamais trahi personne et je ne vais pas commencer aujourd’hui ! D’abord que voulez-vous faire ? Les étudier, les disséquer, voler leur technologie ?!
HOMME N°1 : Un peu de tout ça oui …
LYSA : Alors tuez-moi maintenant car je ne dirais jamais rien !
HOMME N°2 (en sortant avec son mystérieux accompagnateur) : Faites parler cette garce et ne la ménagez pas !!!
Un des pseudo infirmier lui injecta un tranquillisant dans le bras puis quand elle tourna de l’œil, ils la détachèrent et la traînèrent ; elle tenait à peine sur ses jambes. Ils la jetèrent dans une salle à la structure étrange. La jeune fille ne mit pas longtemps à comprendre son fonctionnement et ne resta que quelques secondes adossées aux murs qui devinrent rougeâtres et brûlant. Les parois étaient d’aluminium et la petite pièce se réchauffa à vitesse grand V, produisant par la même occasion une chaleur étouffante voir suffocante.
Loin de se douter que leur amie subissait un tel calvaire, Mike et Eddy vivaient pleinement leurs vacances. Heureusement, Rickley s’inquiéta de tomber encore et toujours sur ce bip qui indiquait que la personne en question était déjà en ligne. A 10 heures, il décida de se rendre au domicile de la jeune fille même s’il craignait fort de tomber avec une tête de mule qui ne lui pardonnerait pas de l’avoir laissé rentrer à pied hier soir !
Seulement, lorsqu’il arriva, il trouva une maison mise à sac et dévastée ; il n’eut qu’à pousser la porte pour y pénétrer. Des lampes, des vases brisés jonchaient le sol…des dizaines de livres, des objets décoratifs…tout avaient été renversés.
JAMES : Lysa ?!
Il fit un rapide tour de la maison avant d’arriver dans sa chambre ; le lit n’avait pas été défait. Il fouilla rapidement dans ses poches et en sortit son portable et téléphona sur la ligne du Général Hammond.
GENERAL HAMMOND : Général Hammond ?
JAMES : Général ici le lieutenant Rickley, je suis chez Lysa et sa maison à été retournée de fond en comble !
GENERAL HAMMOND : Et où est-elle ?
JAMES : Je n’en sais rien…Vous devriez envoyer des experts pour examiner tout ça !
GENERAL HAMMOND : Oui je vais aussi passer un appel à témoin dans le secteur !
JAMES : Bien, je préviens le Colonel Jefersson et Spencer !
En quelques heures à peine, le commandant de la base de Cheyenne Moutain avait organisé un plan de recherches complet destiné en priorité à retrouver Lysa. Le reste d’AT1 s’était donc réunis d’urgence en salle de briefing pour faire le point sur les dernières nouvelles.
MIKE : J’ai discuté avec les hommes qui ont étudié la maison et ils sont persuadés qu’il n’y a pas eu de lutte ! Ils sont même prêts à affirmer que Lysa n’était pas dans la maison…Ils cherchaient juste quelque chose !
JAMES : Je…J’ai parlé avec Brendan, un soldat de la base…il a eu une discussion avec Lysa avant qu’elle ne parte hier soir et elle est rentrée à pieds…
GENERAL HAMMOND : Cela rejoint donc le témoignage d’un automobiliste…il a été déclaré à la police qu’il avait assisté à un enlèvement hier soir !
EDDY : Alors pourquoi il n’est pas intervenu ?!
GENERAL HAMMOND : Il faisait sombre et il n’était pas sûr de lui au moment donné. Ce n’est qu’après qu’il a eu un doute et qu’il a été déposé son témoignage.
JAMES : Qu’a t-il dit exactement ?
GENERAL HAMMOND : Le témoin en question a vu au moins cinq hommes et une jeune fille, inconsciente. Ils conduisaient une camionnette noire et n’avaient pas de plaque d’immatriculation …
EDDY (remarquant sa mine défaite) : Général, vous semblez embarrassé…
GENERAL HAMMOND : J’aurai du mettre Lysa sous surveillance…vu ce qu’elle représente…
MIKE : Attendez, je ne comprends pas…vous étiez au courant ?!
GENERAL HAMMOND (s’asseyant) : Pas directement. Depuis qu’ils ont appris l’existence et l’histoire de Lysa, le NID nous réclame le droit de l’interroger et ça depuis quelques mois. Le Président m’appuie justement pour leur refuser cette requête….
JAMES : Si c’est un coup du NID, elle n’est pas en danger ?
GENERAL HAMMOND : Je vais passer quelques coups de fils et je vous reconvoquerai pour vous tenir au courant !
JAMES : Et pendant ce temps là on ne fait rien ?
GENERAL HAMMOND : Tant que l’on ne connaît pas l’identité de ces kidnappeurs, j’ai bien peur que non effectivement !
Le haut supérieur alla s’enfermer dans son bureau pendant que ses hommes quittèrent la table. Rickley se sentait affreusement coupable ; s’il n’avait pas accouru chez son ancienne petite amie pour récupérer de stupides objets, Lysa serait sans doute encore là, à se disputer avec lui.
EDDY (en posant la main sur son épaule) : On va la retrouver, t’en fais pas !
JAMES (les yeux fixant la table) : C’est de ma faute…
EDDY : Ce n’est pas en te faisant des reproches que tu auras la force de la rechercher !
JAMES : Je sais…
Dans un endroit inconnu…
Pendant ce temps-là, Lysa vivait un enfer. Les hommes mystérieux qui avaient kidnappé la jeune fille s’employaient à lui soutirer un maximum d’informations. Seulement, elle restait muette comme une carpe et se contentait de souffrir en silence.
Ca devait faire au moins deux heures qu’elle était là, dans cette horrible pièce chauffée ; ses bras et ses pieds étaient maintenant recouverts de brûlure due aux parois et au sol bouillant. Elle peinait à respirer et à tenir assise ; pourtant il le fallait si elle ne voulait pas être marquée sur tout le corps et souffrir encore plus. Le visage couvert de sueur, elle ferma ses paupières et ressassa ses plus beaux souvenirs.
On pouvait notamment y retrouver le moment où son père adoptif lui avait donné la bague de sa grand-mère lorsqu’elle avait 8 ans. ( Age qui je le rappelle n’a duré que quelques mois étant donné les nanocytes présents dans son corps ; objet qu’elle avait d’ailleurs perdu dans une rivière en s’amusant avec des copains.) A cette époque, ce jour là était encore le plus horrible de toute sa petite vie ; de peur et de honte, elle n’osait même pas rentrer au château. Seulement le face à face avec le roi était inévitable et elle tremblait de tous ses membres. Elle repassa la scène…
LYSA (pleurnichant) : Je suis désolée père, j’ai perdu votre cadeau…
TYLAÏG (sèchement) : Une princesse ne pleure pas ! Les larmes ne sont que pour les petites filles en bas âge ! Dois-je te rappeler ton histoire ?!
LYSA : Mais père …votre cadeau…
TYLAÏG : Peu m’importe cet objet…comment peux-tu croire que je préférerai une bague à ma fille ? Enfant que j’aime de toute mon âme et de tout mon cœur …
LYSA (se jetant dans ses bras) : Oh père je redoutais tellement votre colère…
TYLAÏG : Sèche ces joues humides maintenant, tu dois toujours avoir la tête haute !
Ce moment du passé fit se ressaisir la jeune fille ; elle se redressa et se positionna en tailleur. De temps à autres, les tortionnaires ouvraient la porte pour savoir si elle était prête à parler ; mais rien n’y faisait, Lysa ne desserrait pas les dents et inspirait le peu d’air frais qu’elle pouvait recevoir de l’extérieur.
SGC
Les recherches avançaient petit à petit à la base militaire. Une visite inattendue bouleversa ce rythme très lent ; il s’agissait du Colonel Maybourne. Accueillis plus ou moins bien par les gardes du bâtiment souterrain, il se dirigea directement vers le bureau du Général Hammond.
GENERAL HAMMOND : Entrez !…Colonel Maybourne ?!
MAYBOURNE : Bonjour Général ! Je crois que vous avez besoin de moi…
GENERAL HAMMOND : Comment êtes-vous au courant ?
MAYBOURNE : Les nouvelles vont vite et j’étais persuadé que vous en viendrez en à accuser le NID !
GENERAL HAMMOND : C’est exact en effet !
MAYBOURNE : Et bien pour une fois, nous n’y sommes pour rien !
GENERAL HAMMOND (s’impatientant) : Alors expliquez-vous ! Le temps presse, je vous rappelle !
MAYBOURNE : Depuis quelques mois, une branche extérieure au NID s’est créée… elle est dirigée par un Général et un Colonel tombés en disgrâce après une sombre affaire où une trentaine de leurs hommes ont perdu la vie et cela par leur faute …
GENERAL HAMMOND : Je veux des noms !
MAYBOURNE : Il s’agit du Général Havis et du Colonel Southon…j’espère pour votre petite protégée qu’elle ne se trouve pas entre leurs mains car elle n’y survivra pas longtemps …
A suivre...
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