Virus.

Vivre.

 

Dans les épisodes précédents:

 

"GENERAL HAMMOND : Général Hammond ?

 

JAMES : Général ici le lieutenant Rickley, je suis chez Lysa et sa maison à été retournée de fond en comble !

 

GENERAL HAMMOND : Et où est-elle ?

 

JAMES : Je n’en sais rien…Vous devriez envoyer des experts pour examiner tout ça !

 

...

 

MAYBOURNE : Il s’agit du Général Havis et du Colonel Southon…j’espère pour votre petite protégée qu’elle ne se trouve pas entre leurs mains car elle n’y survivra pas longtemps …

 

...

 

JAMES (assis au bord du lit) : Janet, comment va t-elle ?

 

JANET : James…

 

JAMES  (la coupant) : Docteur !

 

JANET (les yeux brillant et la mine attristée) : Elle …elle est tombée dans le coma. Le froid a causé des lésions irréversibles au niveau de son cerveau et de ses membres ; ses pieds et ses jambes sont complètement gelés. Si elle se réveille un jour, ce qui est peu probable étant donné son état alarmant, elle ne remarchera pas…"

 

Et maintenant la suite:

 

Cela faisait déjà une semaine et demi que la jeune fille Asgarde était plongée dans un coma jugé très grave par les différents médecins liés au secret de la porte des étoiles. Selon eux, seules les machines reliaient encore Lysa au monde réel et rien ne pourrait remédier à cette évidence.

 

Pour des questions de confort et de soins appropriés, le général Hammond l’avait faite transférée à l’hôpital de l’US Air Force où elle reposait dans une chambre bien à elle. Pour lui prouver qu’ils ne l’oubliaient pas, Eddy et Mike venaient la voir une à deux fois par semaine, tout comme le commandant de la base, vraiment affecté par la situation.

 

Quant à Michelle, elle s’était littéralement effondrée en apprenant la triste nouvelle ; pour elle, admettre que sa meilleure amie avait peu de chance de lui ressourire un jour était inconcevable. Mais malgré ça, elle passait toutes ses journées de congés auprès de Lysa pour lui parler et s’occuper un peu d’elle en lui brossant les cheveux ou bien encore en lui lisant son livre préféré.

 

En ce qui concernait James, il n’avait pas revue son amie depuis le jour où Janet lui avait expliqué son état au SGC. Le jeune militaire faisait en quelque sorte un rejet de la vérité ; la voir si faible et sans aucune expression reviendrait à admettre que son corps ne guérirait jamais et qu’elle ne serait plus jamais comme avant. Il préférait vivre avec de belles images et des souvenirs enjoués. La plus grande partie de son temps libre, il la passait sur une colline de Colorado Springs, à admirer la vue.

 

Ce jour-là, il avait décidé de passer ses nerfs sur des pauvres pierres qu’il balançait à tort et à travers dans le vide. Même le bruit d’un moteur proche ne le perturba pas dans son occupation, il continua sans se préoccuper de la personne qui s’avançait bruyamment derrière lui en tapant dans de petits cailloux.

 

EDDY : Je ne te vois pas souvent en ce moment…

 

JAMES ( arrêtant ses lancés pour lui faire face) : Comment as-tu su que j’étais là ?

 

EDDY : Oh l’instinct … en fait je venais souvent ici pour penser à ma sœur...l’endroit est superbe et merveilleusement calme !

 

JAMES : Qui te dit que je pense à quelqu’un ?!!

 

EDDY : Mais je n’ai jamais rien dit de tel…tu vois tu viens de te trahir !

 

JAMES : Si tu es venu ici pour me gaver avec tes discours tu peux repartir sur le champ !!!

 

EDDY : Je ne suis pas en position de te dire quelque chose sur ton comportement …je veux juste que tu saches que tu peux me parler…

 

JAMES : Pour te dire quoi ? Qu’elle me manque affreusement, que je donnerai tout ce que j’ai pour qu’elle revienne parmis nous ?

 

EDDY : C’est un début…pourquoi est-ce que tu ne va pas lui parler à l’hôpital ?

 

JAMES : Parler à un légume ? Non merci !

 

EDDY : En fait tu n’en as pas la force c’est ça ?

 

JAMES ( en réitérant  son mouvement pour lancer des pierres ) : Va t’en Eddy !

 

EDDY : Tu sais, ce n’est pas une honte de l’admettre !

 

JAMES : Et qu’est-ce ça va t’apporter à toi, que je te dise tout ça, hein ?!

 

EDDY : A moi rien, mais ça pourrai te soulager … j’aurai aimé avoir quelqu’un à qui parler quand j’ai perdu ma sœur.

 

Les cailloux que Rickley tenait dans la main tombèrent sur le sol, le lieutenant de l’US Air Force fixait désormais le vide.

 

JAMES : Je… j’ai peur de la voir...je ne veux pas que ça brise l’image que je garde d’elle…j’aimerai tant que toute cette histoire n’ait jamais eu lieu ! Bon sang si je tenais les malades qui lui ont fait subir ça,  je crois que je pourrai les tuer de mes propres mains !

 

EDDY : Je te comprends ! Je n’ai jamais été violent mais pourtant je pourrai en faire de même… (reprenant un ton plus calme ) James, j’ai croisé Janet aujourd’hui à l’hôpital…et les médecins parlent de débrancher les appareils…

 

JAMES : Quoi ?!!

 

EDDY : Ca fait déjà plus d’une semaine qu’ils la maintiennent en vie artificiellement… Ils ne veulent plus aller contre les lois de la nature.

 

JAMES : Qu’à dit le général Hammond ?

 

EDDY : Il attend toujours la réponse des Asgards et des Tokras …Ils sont presque injoignable en ce moment mais il voudrait quand même savoir s’ils peuvent nous aider !

 

JAMES : Si tu savais les espoirs que je place en eux …

 

EDDY : Je le sais !

 

L’étudiant en archéologie posa sa main sur l’épaule de son ami et regarda son bip qui venait juste de vibrer à la ceinture de son pantalon.

 

EDDY : C’est la base…

 

JAMES : Ok on n’y va !

 

Pressés de connaître les dernières nouvelles, les deux jeunes hommes ne mirent pas longtemps à rejoindre le complexe de Cheyenne Moutain. Après avoir revêtu leur uniforme à la hâte, ils se pressèrent en salle de briefing où les attendaient déjà le général Hammond et le Colonel Jefersson.

 

JAMES (même pas assis) : Que se passe-t-il général, les peuples alliés ont répondu à notre appel ?

 

GENERAL HAMMOND : Asseyez-vous Lieutenant…Les Asgards viennent de nous envoyer un communiqué comme quoi ils ne peuvent pas venir en aide à Lysa …

 

JAMES : Quoi ?!! C’est une blague ?!

 

GENERAL HAMMOND : Malheureusement non ! Quant aux Nox et aux Tok’ras, ils se sont rangés de leurs côtés …

 

MIKE : Ont-ils justifiés ce refus ?

 

GENERAL HAMMOND : Selon eux et ils ont tout à fait raison, Lysa a été victime d’une cruauté engendrée par des Terriens…Ils ne peuvent donc pas intervenir !

 

EDDY : Ca signifie que si elle avait été enlevée par des extraterrestres, ils seraient venus l’aider ?

 

GENERAL HAMMOND : Exactement ! Ils se refusent à faire une exception pour ce cas là ...bien que Lysa ait une grande valeur à leurs yeux .

 

JAMES (s’emportant) : Je veux parler aux Tok’ras !

 

GENERAL HAMMOND : Lieutenant…

 

JAMES ( en se levant brutalement et en appuyant ses mains sur la table) : Ils ne peuvent pas nous la donner et ne pas lui porter secours !!!

 

GENERAL HAMMOND : Vous prenez cette histoire trop à cœur Rickley…

 

JAMES (déterminé) : Je veux parler aux Tok’ras…Dites à Jacob que je demande à le voir !

 

GENERAL HAMMOND : Je peux toujours en faire la requête mais je doute qu’il se déplace étant donné les problèmes qu’ils ont affrontés ces derniers temps …

 

JAMES : Dites lui juste que James veut lui parler !

 

GENERAL HAMMOND (cernant son désespoir malgré ses efforts pour le cacher) : D’accord, je lui transmettrai le message !

 

Au grand étonnement du général Hammond , le Tok’ra accepta immédiatement la demande du jeune militaire. A peine une journée après cette acceptation, Jacob débarqua au SGC, accueilli par James qui voulait lui parler en privé.

 

Retirés dans une salle à l’écart des oreilles indiscrètes, les deux hommes entamèrent leur discussion.

 

JACOB : J’ai appris avec peine l’état de Lysa …

 

JAMES : Alors aidez là bon sang !

 

JACOB : Je ne peux pas !

 

JAMES : Ne vous fichez pas de moi ! Avec toutes les technologies que l’on connaît, il y en a bien une qui peut l’aider ! Vous n’avez qu’à agiter votre galet au-dessus d’elle pour qu’elle revienne à la vie ! Faites le !

 

JACOB( prenant le même ton que lui) : Maintenant c’est vous qui allez m’écouter ! Son coma n’a pas été provoqué par un peuple ennemi ou par un objet extraterrestre mais par la bêtise humaine !!!

 

JAMES : Mais on a besoin d’elle !

 

JACOB : La Terre a besoin d’elle ou c’est vous qui en avez besoin ?!

 

JAMES : Je vous demande juste de l’aider…

 

JACOB : Même si je voulais tenter quelque chose, le haut conseil m’a formellement interdit de la soigner…

 

JAMES : Alors pourquoi être venu ?!

 

JACOB : Il existe une planète susceptible de vous venir en aide… Dans un ancien sanctuaire vit un ange déchu qui a le pouvoir de délivrer un remède à peu près à toutes les maladies…

 

JAMES : Je sens qu’il y a un gros « mais » !

 

JACOB : Non, certaines conditions …

 

JAMES : C’est exactement pareil pour moi ! De quoi s’agit-il ?

 

JACOB : Il faut être quatre hommes pour passer les tests ; ils sont divers et opposés !

 

JAMES : Les hommes ?!

 

JACOB : Non les épreuves !!! Il y a de la connaissance, de la force, de la logique et de la morale …

 

JAMES : Les Tok’ras y sont déjà allés n’est-ce  pas ?

 

JACOB : Oui mais nous n’avons pas réussi les tests…Et j’allais oublier de vous le préciser, vous n’aurez droit qu’à une seule chance !

 

JAMES : Oh …je prend quand même le risque. …(tout bas et dans sa barbe) bien que ce n’est pas moi qui prend les décisions ici …

 

JACOB : Je suppose que le Colonel Jefersson et l’archéologue vous accompagneront…Qui sera donc le quatrième ?

 

JAMES : Peut-être que vous …

 

JACOB (l’arrêtant) : Je faisais parti des quatre hommes …

 

JAMES : Bien on trouvera quelqu’un d’autre.

 

JACOB (avec un sourire moqueur) : Demandez au Colonel O’Neill, je suis sûr qu’il excellera dans l’épreuve de logique !!!

 

JAMES (haussant les sourcils) : Je n’y mettrai pas ma main à couper !

 

JACOB (attrapant sa main) : Je vous souhaite bonne chance…on dit souvent que la vie ne tient qu’à un fil…aujourd’hui c’est vous le fil de Lysa ; ramenez là s’il vous plait .

 

JAMES : Je ferai tout mon possible !

 

Après en avoir débriefé longuement, le Général Hammond accepta la mission et décida de se rendre lui-même au domicile de l’ancien militaire pour solliciter son aide.

Le commandant du SGC racla sa gorge et frappa à la porte ; vu qu’il n’avait aucune réponse, il fit le tour de la bâtisse jusqu’au jardin. A sa grande surprise, il trouva Jack avec un taille haie dans les mains, en train de prendre soin de ses sapins et arbustes.

 

GENERAL HAMMOND : Je ne vous savais pas si main verte Jack !

 

JACK (en se retournant) : George !Comment allez vous ?! Alors vous vous ennuyez à ce point pour venir me rendre visite ?!

 

GENERAL HAMMOND : A vrai dire, j’ai beaucoup à faire mais je suis venu vous demander votre aide …

 

JACK : J’ai pris ma RETRAITE général ! Ce n’est pas pour faire bien mais pour être tranquille !

 

GENERAL HAMMOND (prenant un ton grave) : Vous n’êtes pas encore au courant mais Lysa est dans le coma…

 

JACK (navré) : Oh…Comment est-ce arrivé ?

 

GENERAL HAMMOND : Une section terroriste du NID l’a kidnappée et lui a fait subir toute sorte de torture. Nous l’avons retrouvé dans un bac d’eau glacé ; son corps ne l’a pas supporté …

 

JACK : En quoi puis-je vous aidez ?

 

GENERAL HAMMOND : Les Tok’ras ont refusé de la soigner parce que son état résultait de la bêtise humaine et non d’un acte extraterrestre. Jacob nous a néanmoins parlé d’un sanctuaire où l’on pourrait obtenir un remède .

 

JACK : Et quel est mon rôle dans cette histoire ?

 

GENERAL HAMMOND : Nous avons besoin d’un quatrième homme pour passer les tests !

 

JACK : Quels tests ?!

 

GENERAL HAMMOND : Pour avoir la fameuse solution miracle, il y a des épreuves à passer ; cela englobe le savoir, la logique, la résistance et la morale …

 

JACK (ahuris ) : Tout ça dans une épreuve ?!!

 

GENERAL HAMMOND : Non chacun aura un défi bien précis. Alors nous pouvons compter sur vous ?

 

JACK : Pourquoi moi ? Il y a des dizaines de soldats à la base !

 

GENERAL HAMMOND : Jacob vous a recommandé…certainement parce qu’il connaît vos capacités !

 

JACK : Ouais j’aurai deux mots à lui dire à celui là !

 

GENERAL HAMMOND : Ca veut dire que vous acceptez ?

 

JACK ( en allant s’asseoir sur les marches menant à la terrasse) : Non…

 

GENERAL HAMMOND ( tombant des nues) : Non ?! Et pourquoi ça ?

 

JACK : Je ne veux plus avoir la vie d’une personne entre mes mains.

 

GENERAL HAMMOND : Je croyais pourtant qu’aider les gens en difficultés était votre première motivation ?

 

JACK : Ca a été vrai…jusqu’à la disparition de Daniel, c’était une personne de trop !

 

GENERAL HAMMOND : Je comprends…bien je ne vais pas vous importuner plus longtemps…au revoir Jack !

 

JACK : Salut …

 

Une fois son ancien supérieur parti, O’Neill jeta avec violence son taille haie par terre ; il était écœuré par sa réaction mais aussi par ceux qui avaient osé faire ça à cette jeune fille. Il n’était pas particulièrement attaché à Lysa mais il avait de la peine pour elle en imaginant ce qu’elle avait du vivre.

 

Trois jours s’écoulèrent avant qu ‘AT1 décide de se rendre sur la fameuse planète avec pour les accompagner, un major peu débrouillard et qu’aucun d’eux ne pouvaient supporter. Mais c’était ainsi ; bon nombre d’équipes se trouvaient sur d’importantes missions et c’est celui que le Général Hammond avait choisi pour son intelligence.

Ils se tenaient debout dans la salle d’embarquement à attendre que les chevrons s’enclenchent lorsque la porte d’accès coulissa pour laisser apparaître un visage familier. Cette personne s’approcha du membre étranger à AT1 et lui tapa sur l’épaule.

 

JACK : Allez mon vieux ! Range tes mitaines et va lire un bon et gros bouquin !

 

D’abord perplexe, le major leva les yeux vers la vitre de la salle de contrôle et attendit la confirmation de son supérieur. Le Général Hammond lui fit un signe de la tête qui voulait dire oui et le petit pantouflard s’éclipsa à grands pas.

 

JACK (souriant et regardant l’équipe) : Content de vous revoir AT1 !

 

MIKE : Pas autant que nous Colonel !

 

JAMES : Nous avons déjà plus de chance de réussir avec vous qu’avec l’autre crétin !

 

EDDY : Fait gaffe James , ce crétin est tout de même major !

 

JAMES : Ouais ça prouve qu’il y a encore plus crétin que lui dans l’administration !!!

 

Ils sourirent et avancèrent sur la passerelle pour traverser la flaque stabilisée. Leur arrivée se fit en douceur sur un étroit et long pont en pierres qui les conduisit tout droit à l’entrée du fameux temple.

D’un style grec mais d’une architecture assez moderne, la bâtisse ressemblait tout de même à un lieu de retraite spirituelle. Les quatre hommes y pénétrèrent, pour une fois dépourvu de toutes sortes d’armes. Et à peine eurent-ils posé le pied sur le seuil, qu’ils furent téléportés dans une autre pièce éclairée par une source d’énergie encore inconnue. Effectivement, seuls des cristaux transparents et accroché à titre d’appliques sur les murs, servaient d’éclairage.

 

JACK : Wouah ! C’était quoi ça ?!

 

MIKE (blasé) : Oh un changement de décor …on y est assez habitués dans nos missions !

 

JACK : Oh …

 

A ce moment là, une voix surgit de nulle part les fit se retourner. Dans un renfoncement du mur très éclairé par une lumière jaune, un homme assez jeune était assis, vêtu d’un habit blanc mais très luxueux.

 

HOMME : Qui êtes-vous étrangers ?

 

JACK : Heu…et bah des étrangers justement !

 

EDDY (rattrapant le coup ) : …venu de la Terre…la Tauri !

 

JACK (grognant) : Ah ces archéologues…faut toujours qu’ils fassent les présentations !

 

JAMES : Je suppose que c’est vous l’ange Nikolaï ?

 

NIKOLAÏ : Exactement .

 

JACK (interrogeant Mike ) : Je rêve ou son prénom est Russe ?!

 

MIKE : Je crois bien oui …

 

JACK (grognant encore mais tout bas) : Je déteste les Russes…

 

NIKOLAÏ : Quelle est le motif de votre visite ?

 

JAMES : Une de nos amie est dans le coma, nous souhaiterions obtenir un remède …

 

NIKOLAÏ : Cela n’est pas gratuit…il va falloir me prouver votre bonne foi !

 

JACK (ironiquement et avec un sourire forcé) : Mais nous n’attendons que ça !

 

NIKOLAÏ : Placez-vous dans le cercle de cristaux jaunes qui se trouve derrière vous ; il déterminera les épreuves qui vous seront attribuées.

 

JACK : Apparemment lui aussi a inventé le système informatique …

 

MIKE (un regard interrogateur) :

 

JACK (sentant que sa blague n’avait pas été comprise) : A sa façon bien sûr !…Bon laissez tomber, Carter était plus drôle que vous à ce jeu là !

 

MIKE : Si vous le dites !

 

Avec appréhension, les quatre hommes pénétrèrent dans le cercle indiqué, puis attendirent bêtement un rayon blanc qui les téléporta chacun dans un endroit différent.

 

Le Colonel O’Neill se retrouva dans une sorte de cellule à peine éclairé et sans porte. En jetant un rapide coup d’œil autour de lui, il remarqua des dessins gravés sur de gros cubes à moitié encastrés.

 

JACK : Oh c’est pas vrai …pas des trucs d’archéologues !!! (s’adressant au plafond ) Hey vous vous êtes plantés de gars !!! Moi c’est pas ma spécialité ! (regardant le mur) Daniel serait ravi d’être là !!!

 

L’autre Colonel de l’équipe provisoire avait lui aussi atterri dans une pièce hermétique et de style moyenâgeux. Il y avait devant lui, un socle et une épée.

 

MIKE : J’y crois pas…ils ont vu Merlin l’enchanteur ou quoi ?!

 

Quant à Eddy, il avait été téléporté dans une pièce vide à l’exception d’une tablette posée sur un chevalet moderne. Le jeune homme s’en empara immédiatement et l’analysa. Il s’agissait d’un message entièrement codés de symboles égyptiens ; sans livres et sans aide extérieure, déchiffrer ce charabia était quasi « mission impossible » pour Spencer.

 

De son côté et à son grand étonnement, Rickley n’avait pas bougé d’un pouce ; il se trouvait encore dans le cercle situé en face de l’ange.

 

JAMES : Qu’est ce que ça veut dire ?! Je ne suis pas apte à passer les épreuves ?!

 

NIKOLAÏ : Au contraire, tu va passer la plus importante !

 

JAMES : De laquelle s’agit-il ?

 

NIKOLAÏ : Celle de la morale…je vais te questionner sur tes motivations et tu devras être le plus sincère possible. Assied toi dans le cercle …

 

Pressé d’en finir, le jeune militaire s’exécuta et attendit que l’interrogatoire commence.

 

NIKOLAÏ : Qui est donc cette amie que tu veux sauver ?

 

JAMES : Elle s’appelle Lysa…elle joue souvent à la petite peste mais en réalité elle est merveilleuse !

 

NIKOLAÏ : Pourquoi veux-tu l’aider ?

 

JAMES : Sa joie de vivre et son sourire me manque …

 

A ce moment-là, les cristaux du cercle changèrent de couleur pour adopter un bleu fluorescent.

 

JAMES : Qu’est-ce que c’est que ça ?

 

NIKOLAÏ : Ca veut dire que tu as menti ou bien que tu ne m’a pas tout dit …si cela se reproduit, je serai obligé d’interrompre vos épreuves à tous les quatre !

 

JAMES : Ne faites pas ça par pitié ! Vous êtes la seule chance qu’il nous reste pour qu’elle revienne parmis nous !

 

NIKOLAÏ : Voilà qui me semble tout à fait sincère comme discours…continuons !

 

Le mystérieux mais très sexy ange venait d’illustrer en une simple phrase l’issue de cette visite si l’un des quatre terriens échouaient dans l’une de leurs épreuves : tout s’arrêterait brutalement et Lysa serait cette fois-ci condamnée à une mort certaine.

 

Assis dans son espèce de cellule, Jack réfléchissait à une solution. Mais la seule idée qui lui venait à l’esprit était sa vengeance par rapport à Jacob qui l’avait chaudement recommandé pour cette mission. Donc, plus il fixait ces maudits cubes, et plus il devenait dingue. Comment pouvait-il comprendre ces symboles sans rien avoir étudier ? Et quand bien même il aurait bouquiner ces horribles livres tout poussiéreux, le résultat aurait certainement été le même !

 

JACK (adossé à un des mur) : Daniel si vous êtes dans le coin c’est le moment de ramener vos fesses ici !!!! (à lui même) : Mon pauvre Jack, regarde où tu en es réduit ! Tu appelles l’esprit d’un homme qui n’est peut-être pas mort !!!

 

Il ferma les yeux un quart de seconde pour se les frotter mais quand il les rouvrit, une lumière blanche l’aveugla. Le halo blanc se reforma et pris l’apparence de Daniel.

 

DANIEL : C’est comme ça que vous aidez cette jeune fille, Jack ?

 

JACK (n’en croyant pas ses yeux) : Daniel ? je ne rêve pas ?!

 

DANIEL : Heu non je ne crois pas…sauf si vous me voyez avec deux bras, deux jambes et une tête de poulet !

 

JACK (grimaçant) : L’humour est vraiment minable chez les esprits !!! (se levant) Bon vous êtes sûrement venu pour déchiffrer ça ?

 

DANIEL : Je n’en ai pas le droit …je peux juste vous donner des indices…contrairement à ce que vous pensez, ce ne sont pas des symboles mais des dessins…chaque cube constitue un élément d’une histoire à thème. Enfoncez les dans l’ordre et vous réussirez votre épreuve.

 

JACK : Ok je vois, en fait vous êtes la notice de ce truc stupide !

 

DANIEL : Oui en quelque sorte !

 

JACK : Hou vous avez de la chance que je ne peux pas vous mettre mon coup de pied où je pense !!!! Allez ouste !!! Vous ne me servez à rien de toute façon !

 

DANIEL : Je vais m’asseoir là et vous regarder vous débrouiller !

 

JACK : Vous me le paierez cher !!!

 

De son côté, cela devait faire une bonne demi heure que Mike se tuait le dos et les bras pour enlever cette foutue épée de la pierre où elle était enfoncée.

 

MIKE : Oh c’est pas vrai, elle a été coulée avec de la glue ?!

 

Exténué de se fatiguer pour rien, il décida d’examiner au millimètre près l’arme blanche. Il put y lire une inscription gravée sur la croix de la poignée ; par chance, cette dernière était dans sa langue natale.

 

MIKE (lisant) : « La loi du plus fort n’est pas toujours la meilleure »

 

Il ne comprenait plus rien au but de l’épreuve ; si c’était bien le test de force, il devait donc retirer cette épée !

 

MIKE (dans sa tête) : Je la tire comme un malade depuis ¾ d’heures, il faut peut être faire …

 

Il appuya de toute ses forces sur l’épée ; cette dernière s’enfonça comme dans du beurre et les anneaux de transport se déployèrent sur lui. Il était le premier à avoir réussi son épreuve et pour attendre que ses compagnons fassent de même, il se retrouva à l’extérieur du temple, sur le chemin de pierre menant à la porte.

 

Eddy ne tarda pas à le rejoindre car il venait lui aussi de réussir son test. Cela n’avait été facile mais il était parvenus à déchiffrer le message de la tablette :

 

« L’amitié est une chose précieuse et indispensable. Moins pure que l’amour mais tout aussi équitable, tu as saisi ce sentiment. »

 

De toute évidence, les épreuves devaient être adaptée au cas présenté ; l’appareil qui déterminait les tests de chacun devait certainement lire dans les pensées …

 

Sous le regard attentif de l’ancien archéologue, Jack essayait de reconstituer l’histoire sans faire d’erreur.

 

JACK : Bon le bébé naît, grandi avec ses parents qui meurent chacun leur tour …et après ?!

 

DANIEL : Réfléchissez Jack…cette histoire est directement liée à la personne qui doit être aidée…

 

JACK : Quoi vous voulez dire que ces cubes sont des parcelles de la vie de Lysa ?

 

DANIEL : Oui du moins le début !

 

JACK : Alors, cette case avec le soleil doit représenter son arrivée sur terre et celle là doit illustrer ses amis …Il nous reste la dernière qui est (hésitant à appuyer) Daniel venez voir ce symbole !

 

DANIEL (se rapprochant) : C’est peut être l’image de son état actuel …

 

JACK : Non ça ne peut pas être ça, elle est juste dans le coma…ça signifie bien la mort n’est-ce pas ?

 

DANIEL : Oui, sans aucun doute…il existe différentes façons de la représenter mais celle là ne trompe personne…

 

JACK : Alors ça veut dire qu’elle va bientôt mourir ?

 

DANIEL : Jack appuyez sur cette case, et finissez en ! En aucun vous ne devrez intervenir dans le cour des évènements à venir…

 

L’ancien militaire enfonça le cube et recula ; les anneaux se mirent immédiatement en route. Il fit un signe de la main à son ami pour lui dire au revoir et articula le mot « merci » qui fut recouvert par le bruit du mécanisme de sortie. Il se retrouva donc au même endroit que les deux autres qui patientaient dehors depuis un quart d’heure.

 

Dans le temple, James répondait encore aux questions de l’ange déchu qui devenait de plus en plus indiscret.

 

NIKOLAÏ : Quels sont tes sentiments à l’égard de cette personne ?

 

JAMES : Je …(forcé de dire la vérité ) je tiens beaucoup à elle….

 

NIKOLAÏ : Ce n’est pas une réponse ! Moi je te parle d’amour, d’amitié, de haine !

 

JAMES : Je crois avoir répondu à beaucoup de questions. Jusque là j’ai été le plus sincère possible mais je n’ai pas envie de répondre à celle là ! Je ne peux pas vous dire ce que je ne sais pas moi même ! Je veux juste avoir cet antidote pour qu’elle revienne à la vie ! C’est si difficile à comprendre !

 

NIKOLAÏ (baissant les yeux et remballant son air supérieur) : Non, je le comprends tout à fait…

 

JAMES : J’ai une question à vous poser si vous me le permettez….Pourquoi avez-vous été déchu ?

 

NIKOLAÏ : J’ai…j’ai aimé une mortelle plus que ma vie de protecteur…

 

JAMES (souriant) : Oh…ces foutus sentiments existe aussi chez les anges alors !

 

NIKOLAÏ : Tiens prends cette fiole…au contact de son organisme, le produit bleu se diffusera et soignera toutes ses blessures, si importante soient elles !

 

JAMES : Merci …

 

NIKOLAÏ : Prend soin d’elle ou je viendrais personnellement te botter ton derrière de Tauri !

 

 

Le sourire au lèvre et la fiole enfouie avec précaution dans sa poche, Rickley fut lui aussi téléporté où se trouvaient ses amis.

 

JAMES : Ça y est j’ai le remède !!!

 

EDDY : Alors ça signifie que l’on a tous réussi nos tests !

 

Mike s’empressa d’aller composer les coordonnées de la Terre et pendant ce temps-là, le Colonel O’Neill questionna le jeune homme pour avoir de plus amples informations.

 

JACK : Oh Lieutenant, juste une question…Vous avez eu quelle sorte d’épreuve ?

 

JAMES : L’ange Nikolaï m’a dit que c’était celle de la morale …

 

JACK (se retournant vers Eddy, un regard interrogateur) :

 

EDDY (tout penaud devant cet homme charismatique) : Je crois en fait que j’ai passé le test de la connaissance …après tout il y avait de la traduction !

 

JACK : Moi je crois plutôt que les quatre défis détenaient tous une morale ou une révélation quelconque !

 

MIKE (se rapprochant) : Et qu’est-ce que vous avez appris Colonel ?

 

JACK (baissant les yeux pour mieux dissimuler son mensonge) : Oh rien d’intéressant ! Aller, dépêchons nous d’apporter son sérum à la belle au bois dormant !

 

Les autres n’insistèrent pas et se pressèrent de revenir sur Terre pour aider leur amie au plus vite.

A peine arrivé sur la passerelle, ils furent accueillis par le Général Hammond qui attendait impatiemment une réponse.

 

GENERAL HAMMOND : Messieurs, j’espère que vous revenez avec une bonne nouvelle !

 

MIKE : Oui mon Général, on a une fiole avec une substance qui devrait réveiller Lysa et lui donner de la force jusqu’à la fin de sa vie !!!

 

GENERAL HAMMOND : Je suis heureux de l’entendre ! Deux véhicules nous attendent en surface pour nous conduire à l’hôpital de l’US Air Force.

 

Le commandant de la base suivit de près par Eddy et Mike quittèrent la pièce tandis que James se retourna vers Jack en constatant qu’il n’avait pas bougé.

 

JAMES : Colonel ? Vous ne venez pas avec nous ?

 

JACK : Non je déteste les hôpitaux ! Aller filez rejoindre les autres !

 

JAMES (lui serrant la main) : Merci pour votre aide !

 

JACK : Comme d’habitude, c’était un plaisir !

 

Ne perdant plus une seule seconde, le jeune militaire couru jusqu’aux ascenseurs puis jusqu’à la voiture qui leur était réservée. Durant tout le trajet, chacun imaginait le moment où Lysa se réveillerait en pleine forme et pleine de joie de vivre. Mais il ne fallait pas oublier les épreuves qu’elle avait du vivre pendant ses deux jours de captivité ; le remède n’avait malheureusement pas le pouvoir d’effacer certains élément de la mémoire.

 

Les membres du SGC pénétrèrent dans la chambre de la jeune fille, toujours étendue et immobile sur son lit.

Rickley donna la fiole au Docteur Frasier qui transposa le liquide dans une seringue qu’elle introduisit ensuite dans la perfusion.

 

JANET : Il n’y a plus qu’à attendre maintenant …

 

Ils ne patientèrent pas bien longtemps car à l’instant même où le produit pénétra dans l’organisme de Lysa, une lumière blanche enveloppa son corps au point d’en aveugler ses amis.

Quand le halo de luminosité eut disparu, James et les autres fixèrent leurs regards sur le visage de leur amie. Visiblement, leurs prières et leurs espoirs venaient d’être exaucés car la jeune fille plissa les yeux, cligna puis les ouvrit enfin pour découvrir une demi douzaine de personnes autour d’elle.

 

GENERAL HAMMOND (lui prenant la main) : Tout va bien se passer désormais …

 

Lysa qui venait juste de sortir d’un état comateux n’eut pas la force de parler ni de réunir des souvenirs. Janet préconisa de la laisser un peu seule pour qu’elle reprenne ses esprits et ses amis obtempérèrent, le cœur léger. C’est à ce moment là, dans le couloir, que James réalisa qu’il ne l’avait pas perdu et qu’elle ne mourrait pas avant qu’il ai pu lui dire tout ce qu’il regrettait… Pour l’instant, il chassa  toutes les belles paroles qu’il avait préparé dans sa tête ; elle était vivante et c’est tout ce qui comptait !

 

 A suivre...

 

Episode précédent / Episode suivant

 

Accueil   Histoire   Personnages   Episodes   Divers   Contact