Remords

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Saison 1

Episode 10

Remords

Partie 2

 

Résumé de l'épisode précédent:

 

" GENERAL HAMMOND : Il vous reste quatre jours de congés alors profitez en bien ! Oh j’y pense Lieutenant ! Dites à votre fiancée de cesser d’appeler sur la ligne civile ! Le sergent m’a informé qu’elle vous avait réclamé au moins 3 fois ce matin !!!

 

JAMES : Ma fiancée ?! Général vous savez autant que moi si ce n’est plus que je ne suis pas assez fou pour demander une femme en mariage !!!

 

GENERAL HAMMOND : Vous connaissez bien une Tery ?

 

JAMES : Oui c’est mon ancienne petite amie…

 

GENERAL HAMMOND : Alors dites-lui de ne plus importuner la base !

 

...

 

LYSA (hésitante) : ça ne te dérangerais pas de me ramener chez moi ?

 

JAMES : Non, non pas du tout…tu me laisses une petite demi-heure, il faut que je me change et que je vérifie quelques trucs.

 

...

 

JAMES : Oui ?!

 

TERY : James, j’arrive enfin à t’avoir ! Il faut absolument que je te parle ! Je déménage demain matin et si tu n’es pas là dans 20 minutes, je jette tes trois cartons d’affaires que tu dois venir récupérer depuis je ne sais quand ! Et les poubelles passent à 19h45 !!!

 

JAMES : Ok j’arrive, je suis là dans 10 minutes !!!

 

...

 

James venait de passer 20 minutes à se disputer avec son ex. Cette fille là était vraiment la pire peste qu’il n'ait jamais vu de toute sa vie ! En chargeant le dernier carton dans sa voiture, il eut l’impression d’avoir oublié quelque chose ou plutôt quelqu’un.

 

JAMES (en balançant le carton) : Et merde ! J’ai oublié Lysa !!!

 

...

 

GENERAL HAMMOND : Général Hammond ?

 

JAMES : Général ici le lieutenant Rickley, je suis chez Lysa et sa maison à été retournée de fond en comble !

 

GENERAL HAMMOND : Et où est-elle ?

 

JAMES : Je n’en sais rien…Vous devriez envoyer des experts pour examiner tout ça !

 

...

 

Lysa se réveilla attachée sur un lit.

 

HOMME  N° 1 : Notre invitée est enfin réveillée…Alors mademoiselle, bien dormi ?

 

LYSA : Tuez-moi maintenant car je ne dirais jamais rien !

 

HOMME N°2 (en sortant avec son mystérieux accompagnateur) : Faites parler cette garce et ne la ménagez pas !!!

 

...

 

Rickley se sentait affreusement coupable ; s’il n’avait pas accouru chez son ancienne petite amie pour récupérer de stupides objets, Lysa serait sans doute encore là, à se disputer avec lui.

 

EDDY (en posant la main sur son épaule) : On va la retrouver, t’en fais pas !

 

JAMES (les yeux fixant la table) : C’est de ma faute…

 

EDDY : Ce n’est pas en te faisant des reproches que tu auras la force de la rechercher !

 

JAMES : Je sais…

 

...

 

GENERAL HAMMOND : Entrez !…Colonel Maybourne ?!

 

MAYBOURNE : Bonjour Général ! Je crois que vous avez besoin de moi…

 

...

 

GENERAL HAMMOND (s’impatientant) : Expliquez-vous ! Le temps presse, je vous rappelle !

 

MAYBOURNE : Depuis quelques mois, une branche extérieure au NID s’est créée… elle est dirigée par un Général et un Colonel tombés en disgrâce après une sombre affaire où une trentaine de leurs hommes ont perdu la vie et cela par leur faute …

 

GENERAL HAMMOND : Je veux des noms !

 

MAYBOURNE : Il s’agit du Général Havis et du Colonel Southon…j’espère pour votre petite protégée qu’elle ne se trouve pas entre leurs mains car elle n’y survivra pas longtemps …"

 

Et maintenant la suite:

 

Le reste d’AT1 se trouvaient là, debout et dispersés à chaques coins de la pièce à  attendre leur supérieur qui les avait convoqués. Ce dernier pénétra dans la pièce quelques minutes plus tard accompagné par le Colonel Maybourne.

 

GENERAL HAMMOND : Messieurs si je vous ai fait appeler c’est que le Colonel Maybourne nous a rendu visite et a proposé de se joindre à nos équipes de recherches.

 

MIKE : Que savez-vous exactement ?

 

COLONEL MAYBOURNE : Je crois connaître l’identité de ses kidnappeurs…par contre je ne saurai vous dire où il la retienne prisonnière.

 

JAMES  (avec haine) : Qui est-ce ?

 

GENERAL HAMMOND : Il s’agirait  du Général Havis et du Colonel Southon …

 

MIKE : J’ai déjà entendu parler d’eux …se sont de vrais malades ! Il y a quelques années j’ai eu vent de la mission commando qu’ils dirigeaient ; sous prétexte que leurs proies se trouvaient dans le bâtiment, ils l’ont fait exploser avec du C4…

 

EDDY : Et ça ne fait pas d’eux des criminels…. leurs cibles ont été abattues.

 

COLONEL MAYBOURNE : Ce que vous ne savez pas jeune homme c’est qu’une trentaine de nos militaires étaient aussi à l’intérieur ou aux alentours de la bâtisse…ils l’avaient encerclée et n’attendaient plus que les ordres de leur commandant…

 

JAMES : Et vous êtes en train de dire que Lysa est entre les mains de ses salopards ?!

 

GENERAL HAMMOND : calmez-vous lieutenant ! J’ai déjà ordonné à deux de nos équipes de remonter leurs traces jusqu’à il y a quelques jours…Nous les retrouverons !

 

MIKE : Oui mais s’ils veulent des informations sur les technologies extraterrestres, Lysa ne leur révélera rien …

 

COLONEL MAYBOURNE : Vous avez raison Colonel Jefferson…et je ne vous cacherai pas qu’à l’époque où ils travaillaient encore au sein de l’armée, ils étaient spécialistes dans l’art et la manière de soutirer des informations !

 

EDDY : Ce qui veut dire ?

 

GENERAL HAMMOND : Ils la tortureront jusqu’à ce qu’elle succombe !

 

JAMES : Alors les heures sont comptées !

 

Rickley avait raison ; chaques heures et chaques minutes qui s’écoulaient étaient un calvaire pour la jeune fille qui avait été transportée dans une autre salle. Les hommes qui l’y emmenèrent lui firent d’ailleurs très mal aux bras en resserrant leurs mains sur ses brûlures à vif. Ils l’allongèrent sur une table en métal froide et dure ; elle songea d’abord qu’ils allaient l’étudier. Mais lorsqu’ils lui appliquèrent des ronds de caoutchouc munis de fils eux même reliés à une étrange machine, son visage redoubla de méfiance.

 

INFIRMIER : Ce que j’ai collé sur ton front sont des électrodes qui délivrent des décharges électriques plus ou moins forte selon l’intensité de l’appareil…j’en délivrerai une à chaque fois que tu ne voudras pas répondre à ce monsieur !

 

Lysa tourna la tête et elle put en effet apercevoir un des hommes en costume qu’elle avait vu quelques heures auparavant. Il s’approcha d’elle et pris une chaise pour s’y asseoir, une jambe de chaque côté du dossier.

 

LYSA (sûre d’elle malgré sa souffrance) : Pourrais-je avoir l’honneur de connaître le nom de cet infâme monstre qui me torture depuis hier soir ?!

 

HOMME N°1 : Mais bien sûr  vu que tu va finir dans un laboratoire avec des pinces et des tuyaux dans le ventre ! Je suis le grand et le seul Colonel Southon !

 

LYSA (avec haine) : Encore heureux qu’il n’y en ait qu’un, je n’aurai pas eu assez de moi-même pour vous haïr !!!

 

COLONEL SOUTHON : Commencez !

 

Sur cet ordre, l’homme en blouse blanche qui contrôlait l’appareil envoya une première décharge de faible intensité ; cette dernière eut pour effet de faire trembler la jeune fille. S’interdisant elle-même d’hurler, elle se contenta d’étouffer un léger cri de douleur entre ses dents.

 

COLONEL SOUTHON : Bien …vous serez peut-être plus docile maintenant ! Si vous me donniez les coordonnées de la planète des Asgards tout irait beaucoup plus vite !

 

LYSA : A quoi bon de toute façon, vous venez de me dire que je finirai quand même sur une table comme celle-ci !!!

 

Le tortionnaire appuya à nouveau sur le bouton en tournant le volume ; cette fois-ci, elle hurla.

 

Un grand nombre des hommes et des femmes du SGC s’étaient mobilisés pour retrouver et secourir la jeune fille. Seulement, comment trouver une aiguille quand la botte de foin est aussi grande qu’un continent ou voir une planète ?

Des spécialistes avaient en premier lieu analysé les domiciles et les endroits familiers que fréquentaient les deux principaux kidnappeurs ; sans résultats. Ces deux derniers avaient certainement  pris le soin de ne laisser aucun indice derrière eux.

Il ne restait plus qu’à espérer une faiblesse humaine, un petit détail laissé au hasard et qui les conduiraient tout droit à leur tanière.

 

N’étant d’aucune utilité le reste de AT 1 et le colonel Maybourne prêtaient main forte aux enquêteurs. En jetant un rapide coup d’œil à la liste des endroits potentiels où l’on pourrait retenir une personne en otage, Mike y surligna une dizaine de ligne.

 

MIKE : Tous ces bâtiments sont grands, abandonnés et je pense qu’ils seraient propices à des lieux de torture…

 

COLONEL MAYBOURNE : Expliquez-vous …

 

MIKE (en pointant du doigt sur la feuille) : Celui-ci est une ancienne imprimerie, il doit certainement y avoir de vieilles machines…pareilles pour cette fabrique de chaussures…et puis ce bâtiment là abritait autrefois un musée de torture…

 

EDDY (en jetant un coup d’œil sur la feuille) : Colonel Maybourne, il n’y a pas un acte qui vous a marqué dans les dossiers de ces deux hommes, si je peux les appeler ainsi …?

 

COLONEL MAYBOURNE : Non je ne vois pas …

 

EDDY : Réfléchissez …lorsqu’ils devaient faire parler des prisonniers de guerre ou une autre personne…

 

COLONEL MAYBOURNE : Si, maintenant que vous y faites allusion, il y a bien quelque chose qui m’avait choqué sur le coup… le Général Havis a eu maintes fois recours à de l’acide pour faire parler ses prisonniers… Pour ce qui est du Colonel Southon, je me rappelle que cette affaire avait fait scandale devant la cour martiale…

 

MIKE : De quoi s’agissait-il ?

 

COLONEL MAYBOURNE : Il a travaillé six mois en Russie en tant qu’espion pour l’armée américaine…il devait obtenir un maximum d’informations sur les nouveaux armements soviétiques …ça remonte à 10 ans. Pour faire parler un officier russe, il l’a laissé mariner 10 heures dans un lac gelé !

 

EDDY : Mais les voilà les solutions ! Il faut chercher tout ce qui a attrait à l’acide et à la glace…des usines, des centrales…des bâtiments désaffectés !

 

Sans perdre une minute, ils firent part de ses informations au général Hammond et au personnel spécialisé dans ce genre de cas. Ils sortirent en tout une dizaine d’usines fabriquant autrefois de l’acide et une demi-douzaine de bâtiments qui se rapprochaient de près ou de loin au froid.

Des équipes survolèrent la moitié des zones en hélicoptère pendant cinq heures jusqu’à la tombée de la nuit où ils arrêtèrent leurs recherches.

 

De leur côté, les tortionnaires de la jeune fille avaient interrompu l’interrogatoire. En effet, leur prisonnière ne décrochait plus un mot et commençait vraiment à perdre toute notion de réalité avec les ondes électriques envoyées dans son cerveau.

Un des hommes qui s’acharnait à la faire souffrir sortit de la salle pour parler à son supérieur installé dans une petite pièce servant apparemment de bureau.

 

INFIRMIER  : Monsieur Havis, nous attendons vos ordres pour la fille…elle reprend peu à peu conscience mais nous ne pensons pas qu’elle survivra à un autre interrogatoire.

 

GENERAL HAVIS : Alors mettez là dans le bac 5 de la salle C !

 

INFIRMIER : Monsieur je croyais que vous vouliez la garder en vie ?

 

GENERAL HAVIS : Je n’en ai plus le désir…elle ne nous dira jamais rien de toute façon ! (avec une voix sadique) Et puis elle sera plus fraîche pour l’autopsie !!!

 

INFIRMIER : Bien monsieur !

 

SGC

 

Un magnifique lever de soleil embellissait l’horizon. Il devait être à peu près 5 heures du matin mais pourtant, personne n’avait fermé l’œil de la nuit.

Les recherches venaient juste de reprendre et AT 1 n’attendait qu’un signal des équipes sur le terrain, pour partir eux aussi au lieu dit.

En attendant ce fameux contact radio qui devait être positif, Rickley avait décidé de se rendre là où Lysa passait la plupart de son temps entre les missions : le bureau du Docteur Daniel Jackson. Il y avait encore la pile de livre qu’elle avait lu avant de quitter la base ; fatigué, énervé et très affecté par cette dramatique histoire, il croisa les bras sur la table et plongea sa tête à l’intérieur. C’est à ce moment là que l’archéologue en herbe apparut dans l’embrasure de la porte.

 

EDDY : Je sais que c’est dur pour toi …

 

JAMES (en se redressant et essayant de prendre un air détaché) : Pas plus que pour toi ou pour le Colonel …

 

EDDY : Alors c’est ça que tu te dis pour éviter de craquer ? Tu as raison c’est un moyen comme un autre de se voiler la vérité….

 

JAMES : Je t’en prie ne commence pas avec tes leçons de morale, je n’ai pas la force de les écouter !

 

EDDY : De toute façon tu n’en as pas besoin…même si tu ne veux pas l’avouer, je sais que tu tiens bien plus à Lysa que n’importe qui dans cette base ! Le coup du «je la déteste » ou «je la chambre à tout bout de champ » ne trompe que vous deux !!!

 

JAMES : Laisse-moi tranquille s’il te plait !

 

Spencer allait s’en aller quand la sonnerie de la base les obligea tous les deux à quitter la pièce. Se rendant directement en salle de briefing, ils apprirent aussitôt la bonne nouvelle.

 

GENERAL HAMMOND : On a retrouvé la camionnette noire…elle se trouve à côté des thermes désaffectés de Denver, dans un endroit isolé ! Une demi-douzaine d’équipes est déjà en route et un hélicoptère vous attend à la surface, faites vite et soyez prudents ! Je suivrai le déroulement de l’opération par radio !

 

En à peine quelques minutes, les trois hommes se pressèrent pour revêtir un uniforme noir et montèrent à la surface pour grimper dans un hélicoptère dont les hélices tournaient déjà.

Une longue heure de vol avait suffi pour les conduire au lieu indiqué par les enquêteurs. Sur place et à l’écart, ils avaient rejoint les autres équipes qui étudiaient de loin le bâtiment et ses entrées.

 

Mais à l’intérieur ils avaient déjà été repérés par les kidnappeurs ; il faut dire que le bruit du moyen de transport utilisé par Mike et ses hommes était peu discret.

 

GENERAL HAVIS (en jetant discrètement un coup d’œil par une des fenêtres) : C’est pas vrai ! Faut toujours qu’ils fassent tout foirer ces crétins du SGC !!! ( à tous ses hommes) Allez, on décampe !

 

COLONEL SOUTHON : Et pour la fille, on fait quoi ?

 

GENERAL HAVIS : Dans son état on aura du mal à l’emmener avec nous, elle ne ferait que nous ralentir…De toute façon ce n’est qu’à charge de revanche !!!

 

COLONEL SOUTHON : Et puis-je crois que leur petite protégée aura quelques difficultés à leur parler de nous ! Vans m’a dit qu’elle se trouvait désormais dans un état léthargique…(en rigolant)  on dirait bien qu’elle a perdu pieds !

 

GENERAL HAVIS : Allez, on se presse ! On va sortir par les souterrains, j’avais prévu le coup…Une Jeep nous attend à 2 km de là, enfuie sous des feuillages !

 

Pris par le temps, ils quittèrent tout le bâtiment en empruntant une petite trappe cachée dans le bureau.

 

Pendant ce temps-là, dehors, bien loin de se douter que les ravisseurs se faisaient la malle, les autres venaient de terminer d’échafauder  leur plan d’approche. Trois des équipes restèrent à l’extérieur, prêts à tirer tandis que les quatre autres s’aventurèrent avec discrétion dans les thermes.

AT1 et SG2 eurent à explorer la partie Nord pendant que SG10 et SG6 se chargèrent de la partie sud.

 

MIKE (dans sa radio) : SG4 vous me recevez ? Major Mcpersson vous êtes là ?

 

MAJOR MCPERSSON : Oui mon Colonel je vous reçois 5 sur 5 ! Comment se présentent les choses à l’intérieur ?

 

MIKE : Il n’y a aucune trace des kidnappeurs, je veux que vous vous dispersiez aux alentours et que vous les interceptiez !

 

COLONEL MCPERSSON : Bien mon Colonel !

 

Tout en donnant ses ordres, il avait continué à avancer dans le couloir ; l’encadrement qui en faisait une voie sans issue laissait entrevoir une petite salle. Toujours sur leurs gardes, ils s’y avancèrent. C’est en découvrant l’ignoble spectacle qui s’offrait à eux qu’ils s’arrêtèrent ; Lysa avait les mains ligotées à une corde suspendue au-dessus de sa tête et son corps était plongé dans un large bac en terre creusé dans le sol. L’eau dégageait une brume qui confirmait que sa température était soit plus élevée que la température ambiante soit plus basse.

 

Sans plus attendre, Rickley balança son arme par terre et sauta dans le bassin ; l’eau y était gelée. A l’aide d’un couteau il coupa la corde et rattrapa le corps inerte de son amie.

 

JAMES (en se rapprochant du bord et en la soulevant) : Vas-y Eddy attrape là !

 

Le jeune étudiant en archéologie obtempéra et tira la jeune fille par les aisselles avant de l’allonger par terre.

 

MIKE (en s’emparant de sa radio) : Je préviens les équipes médicales, il faut la transporter d’urgence au SGC !

 

JAMES (en sortant du bassin) : Il faut la frictionner !!!

 

EDDY (en prenant son pouls ) : Elle ne respire plus …

 

JAMES (violemment) : Pousse-toi !

 

Beaucoup plus vif que Spencer, il entama un massage cardiaque pour que son cœur se remette à battre.

 

JAMES : Allez Lysa, réveille-toi bon sang !!!

 

N’obtenant aucun signe positif, il continua ses premiers gestes de secours jusqu’à ce que de vrais infirmiers arrivent avec un brancard et le matériel approprié.

 

INFIRMIER N°1 : Monsieur écartez-vous s’il vous plait !

 

JAMES (continuant encore et encore son massage) : Respire, je t’en supplie !

 

INFIRMIER N°2 : Monsieur il lui faut des soins appropriés, poussez-vous !

 

Voyant que son second n’obéissait pas, Mike l’attrapa par le blouson et le leva pour lui parler en face.

 

MIKE : Laissez les s’en occuper !

 

A ce moment précis, le colonel arriva à lire dans le regard du jeune militaire ; il avait mal et peur. Ses yeux brillants, il les avait déjà eus lorsqu’il avait découvert sa femme et sa fille assassinées.

 

INFIRMIER N°1 : Allez, on défibrile !!!  

 

INFIRMIER N°2 : Toujours pas de pouls …Il lui faut de la pénéciline (excusez mes connaissances médicales mais là je sèche lol ! Et moi je ne peux pas t’aider lol !) !

 

INFIRMIER N°1  (en sortant la seringue): Ok injection de 2 ml …on lui en redonnera pendant le trajet !

 

INFIRMIER N°2 (après l’injection) : Elle se stabilise…j’ai un pouls mais très faible. Il faut se presser, le temps presse !

 

Ils la placèrent sur le brancard, la recouvrèrent d’une couverture chauffante, et l’emmenèrent d'urgence à l’hélico. On donna une couverture à James qui insista pour l’accompagner dans l’appareil.

 

Quant à eux, ses deux amis restèrent sur place pour faire le point avec les autres équipes. En effet, tous les malfaiteurs leurs avaient filer entre les doigts.

 

Dans l’appareil, le jeune lieutenant s’était assis aux côtés de Lysa ; cette dernière portait un masque à oxygène et l’un des infirmiers qui contrôlait son état confia à James que c’était un miracle que son amie soit encore en vie.

Rickley souleva la main froide et blanche de la jeune fille et lui parla.

 

JAMES (tout bas, la voix brisée) : Je t’en supplie Lysa, bat toi ! Tu n’as pas lutter tout ce temps pour nous laisser maintenant….

 

Il embrassa sa main et la replaça sous la couverture chauffante. Le trajet paru durer une éternité aux yeux de James qui craignait de la perdre à chaque seconde ; pourtant, à peine 55 minutes plus tard, ils atterrirent sur la piste de la base où les attendaient de pieds fermes des médecins et des aides soignants.

Lysa fut rapidement transportée à l’infirmerie suivie de près par James qui devait lui aussi être examiné.

 

A l’écart dans une des salles réservées aux patients, le militaire se changea et revêtu des vêtements secs avant qu’une infirmière vérifie sa pression artérielle et sanguine. On lui ordonna de se reposer mais cela lui était impossible. Allongé sur un des lits, une jambe relevée et une main sur ses yeux, il se redressa lorsque Janet pénétra dans la pièce.

 

JAMES (assis au bord du lit) : Janet, comment va t-elle ?

 

JANET : James…

 

JAMES  (la coupant) : Docteur !

 

JANET (les yeux brillant et la mine attristée) : Elle …elle est tombée dans le coma. Le froid a causé des lésions irréversibles au niveau de son cerveau et de ses membres ; ses pieds et ses jambes sont complètement gelés. Si elle se réveille un jour, ce qui est peu probable étant donné son état alarmant, elle ne remarchera pas…

 

Le jeune homme ne disait plus rien, il avait baissé la tête pour cacher les larmes qui s’étaient frayées un passage au bord de ses yeux verts. Le médecin en déduisit qu’il fallait le laisser seul et quitta la pièce.

James ne savait pas pourquoi il pleurait, il n’en avait pas l’habitude. Malgré tout ce qu’il refusait de s’avouer, Eddy avait raison : il tenait à elle. Mais aujourd’hui s’était trop tard pour les belles paroles et les prises de conscience ; elle ne se réveillerait plus jamais….

 

 

A suivre...

 

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