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Saison 1 |
Episode 20 |
Vengeance amère.
Dans une des maisons typiques louées par l’armée, un homme d’une trentaine d’années se trouvait affalé dans son canapé, une bouteille de bière à la main, en train de ressasser son douloureux passé devant un album-photos.
Malgré ce terrible deuil qu’il avait fait depuis des années, ce militaire ne pouvait s’empêcher de repenser à ce jour où il avait découvert les corps sans vie de sa femme et de sa fille. Comment pouvait-il encore vivre avec ce poids sur la conscience ?
C’était vraisemblablement un de ces soirs monotone et noir où tous les démons du passé revenait hanter votre cœur et votre esprit.
C’est à ce moment là que le téléphone déclencha sa sonnerie stridente. Mike aurait voulu l’ignorer et continuer à noyer sa peine dans la fin du pack de bière mais il ne pouvait pas refuser un appel de la base ; après tout, le travail était toujours passer avant sa vie personnelle. Il se leva péniblement pour se traîner jusqu’à l’appareil qui continuait de brailler à travers toute la pièce.
Mike : Jefersson à l’appareil.
Voix : Colonel j’ai des informations à vous communiquer sur la mort de votre femme et de votre fille. Rendez-vous dans une demi-heure au parc municipal.
Mike : Qui est à l’appareil ?!
Mais il n’obtint aucune réponse ; son interlocuteur avait déjà coupé la communication depuis quelques secondes. Dans la précipitation, sa bouteille qu’il avait déposée sur le guéridon tomba sur le parquet et le liquide jaunâtre dégoulina sur le sol. Il ne prit cependant pas le temps de nettoyer, il avait déjà attrapé son blouson et ses clés de voiture.
A cette heure si tardive, les rues ne comptaient plus que quelques voitures en mouvement et pas un seul « chat » sur les trottoirs. Il se gara devant le parc ; le décor sombre d’un rendez-vous nocturne était planté.
Il parcourut une fois le parc de long en large ; qu’importe, il n’était pas très grand. Mais il n’y avait pas une ombre d’une personne à part celle du militaire. Seules les ondulations des branches des arbres donnaient un peu de vie à cet endroit désert et sombre. En face de lui se trouvait un banc ; certes ce dernier aurait pu être banal et comme tous les autres mais un élément le sortait du lot : une grande enveloppe marron y avait été déposée.
Mike accouru vers cet objet et s’en empara sans hésitation ; il en déchira le haut puis attrapa le document qui y avait été glissé. Il s’agissait d’un article de journal datant de 1998. Mais il n’arriva pas à le lire étant donné la noirceur du parc qui persistait. Jefersson retourna donc à son véhicule pour en lire le contenu.
Très tôt le matin et ça depuis le jour où elle avait appris que son corps ne pourrait jamais concevoir d’enfant, Lysa allait courir 10 km autour d’un lac situé à 2 km de sa résidence. Elle ne mangeait presque rien et ce sport intensif n’arrangeait pas les choses ; elle maigrissait à vue d’œil. Cependant, pour tromper le docteur Frasier lors des visites médicales, la jeune fille prenait soin de s’empiffrer de tout ce qu’elle avait sous la main ; ainsi, la balance affichait un poids plutôt raisonnable.
Vêtue d’un simple jogging noir et d’un débardeur kaki, elle avait décidé de faire une pause en s’asseyant au bord de l’eau. Les jambes repliées sur sa poitrine et sa tête reposant sur ces genoux, elle observait les ondulations du lac lorsqu’une voix familière se fit entendre derrière elle.
Eddy : Lysa ?!
Lysa (tournant la tête en sa direction) : Ah c’est toi…
Eddy : Et bah cache ta joie !
Lysa : Désolé…
Eddy (prenant place à ses côtés) : Ca ne va pas fort toi en ce moment ?
Lysa : Tu ne t’es jamais dit que la vie était tellement injuste parfois que tu préfèrerais être ailleurs…
Eddy : Comme mort ?!…Oui à la mort de ma sœur. Je me suis posé un tas de questions. Pourquoi créer des vies pour les reprendre aussi vite ?
Lysa : La seule différence c’est que moi je suis toujours là…
Eddy : Tu sais, tu peux te confier à moi, je ne trahirais jamais ton secret, quel qu’il soit.
Lysa : Je le sais mais je n’arrive pas encore à en parler…même Michelle n’est pas au courant…
Eddy (posant la main sur son épaule) : Je comprends mais au moins tu sais que je suis là !
Lysa : Merci …ça fait plaisir de voir que j’ai un ami sur qui compter. (Se levant) Bon on se le termine ce jogging ou quoi ?
Eddy : Je sais pas où tu trouves toute cette force mais moi je suis K.O. donc ça sera sans moi !
Lysa (commençant à partir) : Ok, on se voit à la base !!!
A l’autre bout de la ville et plus précisément à la bibliothèque municipale, Mike s’était installé une visionneuse de journaux internationaux datant de 1998. Ce lieu de culture générale et ancienne ne regorgeait guère de monde à cette heure si matinale ; en effet, Mike n’était même pas rentré chez lui, il avait attendu patiemment que le clocher sonne 5 heures et que la bibliothèque ouvre ses portes.
Il voulait tout d’abord retrouver l’article intégral du bout de papier qu’on lui avait confié. Ce dernier lui révéla des noms et un événement auquel il n’était pas étranger. Un flash de son passé lui revint alors à l’esprit ; il se trouvait en mission commando en Russie afin de faire exploser un bâtiment désaffecté de l’armée américaine et ça dans le but de détruire toutes traces de leurs expériences. On lui avait assuré que l’Etat soviétique était parfaitement au courant d’un tel acte mais bien évidemment pas de toute l’affaire ; ils avaient juste donner leur accord pour utiliser des explosifs sur une propriété appartenant aux américains.
Grâce à cet article de journal, il découvrit que cinq enfants avaient péris dans cette explosion. C’était de toute évidence un accident et une terrible méprise car ces enfants n’auraient jamais dû se trouver dans ce secteur protégé par des barrières. Ce n’est qu’ensuite que Mike réalisa que si lui et son équipe avaient été envoyés à l’autre bout de la Terre sur une autre mission totalement coupé du monde, c’était pour qu’ils aient le temps d’enfouir l’affaire.
Mais quel était le lien avec l’assassinat de sa famille ? Il nota le nom des enfants et changea d’ordinateur dans le but de poursuivre ses recherches sur Internet et grâce aux fichiers spéciaux de l’Etat auxquels il avait accès en travaillant pour un projet aussi important que « Atlantis » et la porte des étoiles.
De leur côté au SGC, les trois autres membres d’AT1 n’attendaient plus que le colonel pour entamer la réunion. James tournait comme un lion en cage depuis une demi-heure, Eddy relisait pour la seconde fois le rapport de la prochaine mission et Lysa manquait trop de force pour faire quoi que ce soit. Pour essayer d’enrayer un hypothétique malaise du à une carence en nourriture, elle discuta avec le Général Hammond.
La conversation tourna d’abord autour de la mission puis elle vira ensuite sur Mike qui avait désormais une heure et demi de retard.
Lysa : Je pense qu’il ne viendra plus maintenant…
Général Hammond : C’est étrange, le colonel Jefersson est l’une des personnes les plus ponctuelle de cette base. (Se levant) Je vais le faire appeler à son domicile.
James (cachant sa joie) : Alors la réunion est ajournée ?
Général Hammond : Oui…Oh Lysa vous devriez en profiter pour aller voir le Docteur Frasier, je vous trouve très pâle…
Lysa (se sentant prise en flagrant délit) : J’ai…j’ai du attraper froid !
Leur supérieur quitta la salle et le lieutenant put enfin faire son petit commentaire personnel sur la réponse de la jeune fille.
James (se penchant au-dessus de son épaule et lui murmurant) : Au mois de juin ?
Lysa (se levant avec violence) : Lâche-moi un peu tu veux ?
Elle suivit le chemin emprunté quelques secondes auparavant par le Général Hammond et quitta à son tour la pièce, laissant les deux hommes à leur future discussion.
James : Qu’est-ce qu’elle a en ce moment ?!
Eddy : J’en sais rien mais elle a raison, tu ne devrais pas insister…
James : Ouais de toute façon avec elle on peut s’attendre à tout !
Eddy : Dis pas ça ! Tu sais avec tout ce qu’elle a vécu, lui prend pas la tête !
James : T’as raison…Mais je m’inquiète quand même ; c’est vrai qu’elle avait un teint à faire peur !
Eddy : Ouais…
Pendant qu’on cherchait à le joindre par tous les moyens, Mike se trouvait encore à la bibliothèque, avançant petit à petit dans ses recherches. Il avait découvert que deux des enfants qui avaient perdu la vie dans l’explosion avaient la double nationalité russe-américaine parce que leur père était citoyen américain. Il s’agissait d’un homme influent dans le monde des affaires de transaction à l’étranger : Roger Stornfield.
Le militaire semblait perdu…peut-être partait-il sur une fausse piste ou peut-être qu’il ne fallait tout simplement pas remuer la boue du passé. Mais la vengeance d’un père et d’un veuf était sans limite ; cela semblait ancré dans la nature humaine. Venger ceux que l’on aimait plus que tout pour apaiser sa peine, sa haine, son amertume …
Seulement, cela ne ramenait jamais à la vie ceux que l’on chérissait. Leurs noms resteraient toujours graver dans la dalle d’un cimetière et ça à jamais, leurs visages ne subsistaient plus que dans divers souvenirs.
A ce moment là, Jefersson eut un déclic ; il comprit que cette analyse détenait la clé de son problème. Et si sa femme et sa petite fille avaient fait les frais d’une vengeance qui lui était destinée ? Mais qui avait pu commettre un tel acte ? Cet homme d’affaire ne pouvait en être le responsable ; il était bien trop posé et respectable pour prendre deux vies et qui plus est celle d’un enfant.
Il resta encore quelques heures, les idées brouillées, assis à une table de la bibliothèque à approfondir tous les documents qu’il avait imprimés. Ce n’est qu’aux alentours de 20 heures qu’il se décida à rentrer chez lui. Tous les bars qui croisaient sa route représentaient une tentation incontrôlable et qui était tout à fait compréhensible étant donné les circonstances actuelles. Mais après tout, l’alcool ne faisait qu’endormir des choses que l’on avait encore en tête le lendemain…Il reprit le dessus et rentra chez lui.
Il gravit lentement les marches le menant au perron et entreprit d’aller se poser quelques minutes sur la balancelle de la petite terrasse ; mais une petite enveloppe déposée sur le seuil de sa porte attira son attention. Après s’en être emparé, il laissa glisser son contenu au creux de sa main gauche. Il s’agissait d’une gourmette en or et d’un petit mot où il y était inscrit le message suivant :
« Déposez là sur sa tombe demain matin »
Ce bijou de petite taille, Mike le connaissait bien. Il l’avait lui-même accroché au frêle poignet de son enfant le jour de son baptême.
Une personne arriva derrière lui sans même qu’il perçoive le bruit de ses pas. C’est pour cela qu’il fut d’autant plus surpris lorsque cette dernière lui adressa la parole.
James : Qu’est-ce qu’il se passe mon Colonel ?
Ce dernier se retourna, le visage humidifié par une larme qui s’était frayé un passage, le mot et la gourmette en évidence dans la main.
James (s’inquiétant) : Colonel, ça ne va pas ?
Mike : C’était à ma fille…
James (gêné et touché ) : Oh…( se reprenant) Colonel, que se passe-t-il ? On dirait que tout à coup, le passé à refait surface, je me trompe ?
Mike : Non. J’ai peut être entre les mains un rendez-vous avec le meurtrier de ma famille…
James : Mais je croyais que…
Mike : Non ça n’avait rien avoir avec cette histoire d’infiltration ratée, c’était en rapport avec une autre mission qui a, elle aussi mal tournée…c’est une vengeance et j’en suis le seul responsable.
James : Qu’allez-vous faire ?
Mike : Je n’en sais rien…
James : Colonel, je sais que je n’ai aucun conseil à vous donner mais n’allez pas à ce rendez-vous. Qui que ce soit, je crois que ça pourrait tourner court.
Mike (faisant demi-tour pour rentrer dans sa maison) : Vous avez raison Rickley, vous n’avez aucun conseil à me donner !
Il claqua la porte, laissant le jeune homme repartir à son véhicule. « Après tout, c’est sa vie et son histoire » pensa-t-il.
Le lendemain matin, un ciel gris et un temps orageux se profila à l’horizon ; C’était une mauvaise journée. Dans une autre habitation de la ville, une jeune fille sur le point de se rendre au travail se tenait devant sa glace, dans sa salle de bain. Elle ouvrit la petite porte de l’armoire à pharmacie puis attrapa un tube de vitamine pour en avaler 2 cachets.
Même si elle mangeait peu d’aliment et qu’elle voulait laisser son corps mourir à petit feu, il fallait qu’elle sauve la face. Bien sûr cela aurait été plus simple de se suicider ou bien de mourir volontairement sous le feu d’une attaque en mission ; mais voilà, elle était bien trop fière pour accomplir une action aussi lâche et si facile. Il ne restait plus qu’à survivre en ne laissant rien paraître.
Mais ce matin là, alors qu’elle cherchait son portable autour du canapé du salon avant de partir au SGC, elle fut prise d’un malaise et chuta sur le tapis. En entendant ce bruit d’impact, sa jeune colocataire accouru immédiatement à ses côtés.
Michelle (lui tapotant le visage) : Lysa, ouvre les yeux !
Constatant le peu de réaction qu’émettait Lysa à ses petites claques, elle se leva pour revenir quelques secondes plus tard avec un gant humidifié d’eau froide. Michelle n’était pas aveugle et voyait bien que depuis quelques semaines, Lysa n’avait pas un comportement normal.
Adossée toutes les deux au canapé, les paroles se faisaient rares et l’atmosphère était tendue ; elles se contentaient de fixer la cheminée sans prononcer le moindre mot, espérant peut être que l’une ferait le premier pas.
Michelle : Je sais bien que depuis quelques temps, tu n’es plus toi-même. J’ai respecté ton silence, ne voulant pas te forcer à me parler de ton problème. Ce n’est pas ce que je désire aujourd’hui, je veux juste que tu arrêtes de te faire souffrir en te privant de nourriture.
Lysa : Tu n’as pas ma vie…
Michelle : Non c’est vrai mais penses à moi et à tous ceux qui t’entourent. On tient à toi et quoi que tu puisses en penser, ta présence nous ai indispensable.
Lysa : Pourquoi je n’ai pas eu une vie bien normale ?…des parents qui chérissent leur bébé à sa naissance, une croissance où j’aurai pu profiter de mon enfance, de mon adolescence…un corps capable de concevoir la vie…
Michelle (détournant la tête vers elle) : …Quoi ?
Lysa : Je ne pourrai jamais avoir d’enfants !…(prenant un ton plus sévère) Après tout ça va dans l’ordre des choses, ma vie est vouée à la souffrance !
Michelle : Arrête de dire ça !
Lysa : De dire quoi ? Il n’y a que des morts autours de moi ! Et il n’y aura jamais de vie en moi…je ne vois qu’un message bien précis dans tout ça !
Michelle : Je ne peux pas te dire que tout ira bien parce que tu as raison, je ne sais pas ce que tu endures. Mais si tu continues à te conduire en personne irresponsable, je révèlerai ton état au docteur Frasier… Ils te garderont à l’infirmerie avec une perfusion, c’est ça que tu veux ?
Lysa (après un long silence) : …Non…mais laisse-moi le temps…
Michelle : D’accord…(posant sa main sur la sienne) mais cette fois je serai là et je ne me tairais pas.
Pendant ce temps-là, au cimetière Charlton, un homme marchait d’un pas rapide dans les allées, au milieu des dalles et des statuettes. Un peu plus loin, un autre homme vêtu d’un long impair noir se tenait immobile, les mains dans le dos, à fixer une tombe dont le petit ange gravé dans la pierre laissait supposé celle d’un enfant.
Le nom de famille semblait familier : « A mon ange perdu … Carolane Lilia Jefersson 1991-1999 ».
Le militaire se planta derrière l’homme d’affaire aux cheveux grisonnant, et pointa son arme de service sur sa nuque. Sa cible commença néanmoins à parler, malgré cette enclume qui pesait sur sa vie.
Stornfield : Quelle ironie du sort…Nos enfants reposent à quelques mètres près au même endroit…
Mike (une voix haineuse) : Donnez-moi une bonne raison de ne pas vous loger une balle dans la tête !
Stornfield: Parce que je suis déjà mort il y a 4 ans, lorsque vous avez fait exploser cette usine !
Mike : Il ne devait y avoir personne…c’était un accident et je voudrai revenir en arrière pour les sauver…
Stornfield : Et aviez-vous prévenu le gouvernement d’un tel acte ? Non et vous n’avez pas non plus suivi les règles de sécurité ! Mes enfants allaient toujours jouer là-bas quand j’étais en réunion…ils disaient que c’était leur cabane géante.
Mike : Pourquoi elles ? Pourquoi ma femme et ma fille ?
Stornfield : J’avais engagé un tueur à gage trouvé en Russie pour vous abattre vous, le responsable de la mort de mes deux garçons ! Mais vous n’étiez pas chez vous et quand je l’ai revu il m’a appris qu’il avait tué les personnes présentes dans la maison parce qu’elles l’avaient vu et pouvaient l’identifier.
Mike : Où croupit ce salopard ?!
Stornfield : Il est certainement en train de brûler en enfer ! Il s’est fait descendre l’année dernière…
Mike : Je vais vous faire enfermer !
Stornfield : Après tout vous n’auriez aucun scrupule à achever un homme déjà mourrant !
Mike : Vous les avez tués !
Stornfield : Vous aussi !
Mike : Pourquoi vous montrez aujourd’hui ?
Stornfield : Je voulais voir l’homme qui a brisé mon rêve de voir un jour mes fils entrer à l’université, de les voir se marier, avoir des enfants…
Mike : Partez…
Stornfield (se retrouvant à sa hauteur) : Ma haine est moins grande maintenant que j’ai constaté que l’on partageait la même souffrance…
L’homme d’affaire accablé s’éloigna et le militaire tomba à genoux devant la pierre tombale. La photo de sa fille en médaillon qui était incrusté dans la pierre l’acheva. Il pleurait désormais comme le jour où il avait appris sa mort. Pourquoi la vie nous donnait-elle des êtres aussi adorable pour nous les reprendre aussi brutalement ; C’est un cercle vicieux.
Pendant que le militaire déposait le petit bijou doré, on vit au loin la voiture d’un membre de son équipe. Le Colonel de l’Air Force n’avait rien remarqué mais son lieutenant était là, adossé à son véhicule, à surveiller sa rencontre pour empêcher tout débordement. Le jeune homme aurait voulu l’aider en le voyant si accablé mais il ne pouvait pas partager la souffrance d’un père.
A suivre...
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