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Cheval de Troie.

La sonnerie du SGC retentit quelques secondes dans la base avant que la salle de contrôle ne perçoive le signal d’une des équipes de sortie. L’iris se rétracta et la flaque bleu fit son apparition. AT1 la traversa avec entrain et vitesse, et s’arrêtèrent au milieu de la passerelle, un peu déboussolés. Aucun d’eux n’étaient blessés, tout semblait normal.

Général Hammond (venant les accueillir) : AT1 vous avez 48 heures de retard ! J’attend des explications !

Mike (un peu perdu) : A vrai dire Monsieur, nous n’en avons aucune idée. Nous n’avons presque pas de souvenirs…

Général Hammond : Alors vous devez être examiner d’urgence ! Rendez-vous tous à l’infirmerie, le débriefing se fera plus tard !

Une fois dans l’antre médicale, les médecins et les aides soignants s’occupèrent d’eux en leur faisant passer une batterie d’examens tous aussi différents les uns que les autres. Malgré l’heure tardive qui s’affichait désormais, les membres de AT1 assistèrent tout de même au briefing afin de fournir au Général Hammond le peu d’explications qu’ils possédaient.

Général Hammond : AT1, je ne vous cacherez pas mon inquiétude face à votre perte de mémoire ! L’équipe SG1 a déjà vécu des situations similaires et je ne voudrais pas que ça se reproduise sans que l’on soit au courant…

Mike : Oui je m’en souviens, j’ai lu leur rapport. Un alien avait mis dans leur mémoire des informations qui paraissaient être réelle sur la mort du Docteur Daniel Jackson …

Général Hammond : Si seulement il n’y avait eu que cette fois là !

Lysa : Oui enfin là nous n'avons aucun souvenirs !

James : Moi je me rappelle juste que lorsque nous sommes arrivés sur cette planète, un bruit assourdissant a retentit et puis après, plus rien ! C’est le noir total !

Le jeune militaire, énervé par cette histoire, se leva de son siège pour aller se poster devant la fenêtre qui donnait sur la porte des étoiles.

Général Hammond : Lieutenant, ça ne va pas ?

James : J’ai la sensation étrange que nous avons été utilisés mais je ne sais pas comment…

Général Hammond : Nous attendons encore vos résultats médicaux et vous passerez une évaluation psychologique dès demain matin. En attendant, vous avez l’interdiction formelle de quitter la base !

Mike : Bien mon Général !

Le lendemain, les quatre membres du SGC constatèrent que les tests pour évaluer leur santé mentale allaient être beaucoup plus approfondis qu’ils ne le pensaient. Ils arrivèrent en effet dans une salle où trônait un long fauteuil noir avec une machine à électrode positionnée juste à côté.

Ce matériel rappela aussitôt de mauvais souvenirs à Lysa qui n’était pas sans oublier l’interrogatoire que ses kidnappeurs lui avait fait subir pendant sa séquestration.

Psy : Bonjour AT1 ! J’espère que ce matériel ne vous effraye pas trop…

Eddy : A quoi ça sert tout ça ?

Lysa (écœurée ) : A fouiller ta mémoire !

Psy : Oh je suis navré Lysa, j’avais fait abstraction de votre éprouvante expérience lors de…

Lysa : C’est bon ! Pas la peine d’en faire tout un roman, c’est du passé de toute façon ! Et puis je suis persuadée que vous n’utilisez pas cette machine à des fins identiques…

Psy : En effet, j’ai déjà utilisé ce procédé sur le major Carter pour faire remonter les souvenirs de Jolinar à la surface … Utilisée à petite dose, cette technique n’est pas douloureuse …du moins physiquement. Alors qui se dévoue pour passer en premier ?

Les trois hommes et la jeune fille regardèrent le médecin sans grande volonté et aucun d’eux ne se risqua à répondre à son invitation.

Psy : Bien ne vous bousculez pas au portillon surtout ! Allez Colonel vous êtes le plus âgé donc le plus mature ! Venez vous installer…

Mike : Vous auriez pu éviter d’appuyer sur mon âge !

Ce n’est pas sans grogner que Jefersson alla s’installer sur le fauteuil recouvert de cuir noir ; le spécialiste le mit en position couchée. Pendant ce temps-là, ses amis le regardèrent les bras croisés et perplexes.

Psy : Bien, maintenant détendez-vous et fermez les yeux…Vous êtes le 25 Juin et vous vous trouvez encore au SGC, dans la salle d’embarquement…que voyez-vous ?

Mike : Je plaisante avec James ; Eddy et Lysa arrivent et on arrête notre discussion pour se préparer à passer la porte…le septième chevron s’enclenche…

Psy : Avancez dans le temps, que voyez-vous à votre arrivée sur A23J569 ?

Mike : Il n’y a que des arbres à pertes de vue…un bruit assourdissant nous fait perdre connaissance…

Psy : Et après, que voyez-vous ?

Mike : Du noir…encore et toujours du noir jusqu’à ce qu’on se retrouve inconscient devant la porte…instinctivement et sans aucun souvenir, nous sommes rentrés sur Terre.

Psy : Bien, ouvrez les yeux maintenant.

Mike : Je suis désolé, je n’ai pas beaucoup aidé.

Eddy et James suivirent le même interrogatoire toujours aussi peu concluant ; ils voyaient eux aussi du noir. Vint le tour de Lysa ; sa vision des chose fut nettement différente, et pour cause…

Psy : Que voyez vous après ce bruit assourdissant ?

Lysa : Quelqu’un vient me réveiller…ce n’est pas un être humain enfin si…c’est un nain à la couleur de peau verdâtre, son visage est assez singulier…ses oreilles sont pointues, ses yeux sont énormes et très noirs…il n’a presque pas de cheveux, le peu qu’il a sont un peu roux…

A cette description , ses amis sourièrent et se concertèrent du regard.

James (tout bas ) : Il va falloir lui retiré les contes pour enfants !

A ce moment là et même si elle n’avait pas entendu la critique de James, elle arrêta de décrire la scène et se contenta de la revivre en silence.

Sa tête était lourde et ses mains ligotées ; on lui avait certainement fait avalé une substance soporifique…malgré les difficultés qu’elle éprouvait à rester debout, le petit nain la tira dans une autre pièce, un labo à première vue. Sans qu’elle n’ait eu le temps de réagir, il la piqua à la jambe pour lui injecter un autre produit.  

Un peu plus à l’écart au centre de la pièce se trouvait une table d’opération modernisée ; et un homme que Lysa connaissait bien y était allongé, inconscient : c’était Rickley.

Le petit homme de couleur bizarre ouvrit enfin la bouche pour s’adresser à sa jeune prisonnière ; sa voix résonna dans la tête de cette dernière qui ne comprenait strictement rien à la situation.

Nain : J’ai besoin de tes connaissances…

Lysa : Qu’est-ce que vous lui avez fait ? Qui êtes-vous ?

Nain : Peu importe ! Tu vois ce petit objet ? (il exhiba une petite boule de fer au bout de ses doigts) Je voudrai l’installer dans le corps de ton ami…Le seul problème est que vos organes sont très différents des nôtres…Alors tu va me dire comment son corps fonctionne !

Lysa : Vous pouvez toujours courir !

Nain (un sourire sadique) : Mais tu n’as pas le choix…le produit que je t’ai injecté voilera toute volonté de résistance dans peu de temps !

Ce que le petite homme verdâtre avait avancé se révéla être vrai à peine quelques minutes plus tard car Lysa répondit à toutes ses questions et assista à l’opération sans broncher. C’est ici que se brouillèrent ses souvenirs.

Psy : Lysa réveillez-vous !

En effet, depuis quelques minutes déjà, la jeune fille s’agitait et marmonnait sur son fauteuil. Elle ouvrit les yeux et se releva en sursaut ; ça ne pouvait être qu’un vilain cauchemar pensa t-elle. Ses amis se regroupèrent aussitôt autour d’elle et par réflexe James posa sa main sur son épaule.

James : Hey, ça va ?

Lysa repoussa sa main avec un mouvement arrière de l’épaule et se leva, dégoûtée et écœurée par elle-même.

Lysa : Ne me touche pas ! Allez vous en ! Laissez-moi tranquille !

A la fois paniquée et désorientée par ce qu’elle avait peut-être fait, la jeune fille sortit de la pièce et se dirigea rapidement vers l’infirmerie en laissant ses amis et le médecin en plan dans la salle.

Accourant dans les quartiers médicaux de la base, Lysa s’accapara Janet pour lui extorquer des infos.

Lysa : Janet, quand vous avez eu les résultats des radios et scanner, vous n’avez rien remarquez sur celles de Rickley ?

Janet : Non pourquoi j’aurai du ? …Il était parfaitement normal.

Lysa (confuse) : Je…J’ai sûrement fait un cauchemar…

Janet : Et vous, vous allez bien ?

Lysa : Oui…Oui ce n’est que mon imagination qui me joue des tours…

Perdue, la jeune fille quitta la pièce pour errer dans les couloirs ; la faim l’attira au mess. Elle avait besoin de se remettre les idées en place donc elle s’installa seule à une table et commença à manger. La foule arriva aux alentours de 12h00 ; James et Eddy faisaient d’ailleurs partis de ces jeunes affamés.

Seulement, à peine Rickley avait-il pris son plateau qu’il fut pris d’un sérieux malaise. Le plateau lui glissa des mains ; mains qu’il porta immédiatement à son cœur avant de s’écrouler sur le sol, terrassé. Eddy s’agenouilla à ses côtés et Lysa les rejoignit, contrôlant étrangement son angoisse.

Eddy : Appelez une équipe médicale ! Vite !

Il commença un massage cardiaque devant la jeune fille qui avait désormais les yeux dans le vide.

Lysa (se reprenant ) : Qu’est-ce qu’il a ?

Eddy (tout en continuant son massage) : Il a une attaque…va chercher Frasier !

Elle n’eut pas le temps d’exécuter son ordre ni même de réagir car quelqu’un l’avait déjà prévenue et cette dernière accouru suivie d’une équipe médicale.

Janet : Ecartez-vous ! (elle prend son pouls et se retourne vers Eddy avec un regard interrogateur) Vous êtes sûr qu’il avait cessé de respirer ?

Eddy : Oui…

Janet : Les battements de son cœur sont normaux mais on l’emmène tout de même à l’infirmerie…il lui faut de plus amples examens.

Toujours sous le regard vide de Lysa, le jeune homme fut transporté à l’endroit désiré par le médecin chef de la base. Eddy suivit son ami et la laissa seule face à son horrible cauchemar qui devenait réalité.

Toujours aussi désorientée et désormais terriblement coupable, elle rejoignit Eddy qui patientait devant la salle médicale pour avoir des nouvelles de son ami. Mike se joignit également à eux au même moment.

Mike : Je viens d’apprendre la nouvelle, que s’est-il passé ?

Eddy : Il s’est écroulé au mess, son cœur s’est arrêté de battre puis a miraculeusement recommencé quelques secondes plus tard.

Mike : Et qu’est-ce que ça veut dire ?

A ce moment là, Janet sortit de l’infirmerie pour les tenir au courant.

Janet : On lui a fait une radio du thorax, et il y a un objet placé sur son cœur. Je crois qu’on comprend enfin pourquoi vous ne vous souvenez de rien !

Les trois membres de l’équipe AT1 ne tardèrent donc pas à se rendre en salle de briefing pour résumer la situation et prendre des mesures préventives. Mike et Eddy avaient pris place dans un des fauteuils tout comme Janet et le Général Hammond, mais Lysa avait fait le choix de rester de bout ; elle se trouvait donc debout à côté de la fenêtre donnant sur la porte des étoiles, la tête appuyée contre cette dernière.

Janet : Nous voulions opéré le lieutenant Rickley pour connaître la substance de cet objet lorsque j’ai eu l’idée de comparer sa radio avec celle de Cassandra prise 6 ans  auparavant. C’est à quelque chose près le même objet…

Général Hammond : Pour faire court, c’est une bombe qui peut se déclencher à tout moment si on ne trouve pas une solution !

Mike : On nous a utilisé pour nuire à la Terre ?

Janet : Oui c’est exactement ça. Rickley est une sorte de cheval de Troie et par conséquent il représente un énorme danger pour la Terre !

James (pénétrant dans la pièce) : Alors que suggérez-vous ?

Général Hammond : Lieutenant que faites-vous donc debout ?!

Janet : Oui vous n’avez certainement pas mon autorisation !

James : Sauf votre respect Docteur, il ne me reste peut être plus beaucoup de temps à vivre alors je pense avoir le droit de faire ce que je veux…Répondez à ma question s’il vous plaît.

Janet : Et bien pour Cassandra nous avions pris la précaution de l’emmener dans un bunker à plusieurs mètres de profondeur…

James : Ok…

Général Hammond : Bien mais pendant ce temps-là, les trois autres membres de votre équipe retourneront sur la planète en question avec deux autres équipes SG en renfort. Nous avons créer grâce à un spécimen ramené d’une autre planète, des casque anti-grenade Goa’uld il y a quelques semaines…

Eddy : Je crois que ça va être pratique !

Lysa (se redressant) : Je voudrais rester ici Général…J’aimerai accompagner le lieutenant au bunker s’il vous plait .

Tous furent surpris par cette demande et James le premier. Il la regarda longuement mais cette dernière fuyait à chaque fois son regard émeraude en faisant semblant de se concentrer sur la réponse de son supérieur.

Général Hammond : Requête acceptée ! Quant à vous deux, ramenez nous une solution ! Je ne voudrais pas perdre un de meilleurs hommes…

James (flatté) : C’est vrai ça ? Je suis dans les meilleurs ?

Général Hammond : Je regrette déjà mes paroles à voir ce sourire béat sur votre visage…

Les soldats du SGC ne mirent pas beaucoup de temps pour conduire James au bunker qui ne se trouvait qu’à seulement quelques kilomètres de la base. Pendant tout le trajet dans la voiture de l’armée, Lysa fixait la route et James se demandait pourquoi elle avait tant tenu à l’accompagner, elle qui le détestait sûrement au plus profond d’elle-même.

La scène devant l’ascenseur du bunker embrouilla encore plus l’esprit du jeune homme.

Soldat 1 : Bien c’est ici que nos routes se séparent Lieutenant, je ne vous explique pas ce que vous avez à faire en bas…vous l’avez appris à l’entraînement. (lui tendant un zat’) Tenez c’est un ordre du Général, comme ça…

James : Oui je vois tu veux que je me zat ‘ pour moins souffrir lorsque je partirais en fumée… merci Ryan !

Le jeune militaire s’empara tout de même de l’arme et entra dans la cage d’ascenseur, bientôt suivi de Lysa.

Lysa : Je vais avec lui !

James : Non c’est hors de question. Tu restes là Lysa !

Lysa (avec un regard déterminé) : J’ai dit que je venais !

Il l’observa quelques secondes dans le blanc des yeux ; il était vraiment de plus en plus intrigué par son comportement. Une fois la cage d’ascenseur en route pour les profondeur du bâtiment, leur langues se délièrent.

Lysa se trouvait adossé au fond contre une des parois tandis que James était planté devant les portes, tournant le dos à la jeune fille.

James (sans se retourné) : Pourquoi ?

Lysa : Je…tout ça est de ma faute…

James (se retournant enfin) : Qu’est-ce que tu racontes ? Ne dis pas n’importe quoi !

Lysa : Vous étiez tous inconscient mais moi non…on m’a emmené dans cette salle où tu étais allongé…ce petit bonhomme m’a posé des questions et j’ai du y répondre pour qu’il ne te blesse pas…je ne pouvais pas me défendre, il m’avait fait prendre quelque chose…

James (le regard un peu rancunier et noir) :….

Lysa : Dis quelque chose je t’en supplie !

James : J’ai peur…peur de mourir .

Elle se jeta à son cou et le serra fort dans ses bras. James fit de même après une brève hésitation. Dans un moment pareil, il avait besoin de ce réconfort.

Lysa : Moi aussi j’ai peur…

James : C’est pour ça qu’une fois arrivé en bas, tu remonteras. Il ne faut pas te sentir coupable.

Lysa : Non je ne veux pas remonter…je ne me suis jamais défilée, je ne te laisserai pas tout seul !

James (la lâchant et lui tournant le dos) : C’est pas possible d’être aussi têtue !

Lysa : Je fais ce que bon me semble ! Tu ne peux pas m’en empêcher de toute façon !

James regarda les étages ; ils étaient pratiquement arrivés et il n’avait pas 36 solutions pour que Lysa remonte. Il arma le zat’, se retourna et lui envoya une décharge en prenant soin de la rattraper avant qu’elle ne tombe par terre. Il lui caressa les  cheveux et effleura doucement ses lèvres avec les siennes.

James (chuchotant) : Pardonnes-moi…

Il appuya ensuite sur le bouton pour qu’elle remonte et sortit de la cage d’ascenseur, fixant les portes qui se refermaient sur le corps inerte de la jeune fille.

Un peu plus haut et quelques minutes plus tard, les soldats sortirent le corps de Lysa, imaginant très bien la scène.

De l’autre côté de la galaxie, les militaires du SGC venaient d’arriver sur la planète tant redoutée. Comme prévu ils furent de nouveaux accueillis avec des grenades ultra-son ; mais cette fois-ci leur casque les protégèrent et ils purent s’emparer et ça à leur grande surprise, des nains qui leur avaient jeté les grenades.

Mike en menaça un pour qu’il le conduise à son « chef » et ce dernier, terrorisé s’exécuta immédiatement.

Quand ils pénétrèrent dans un espèce de bunker souterrain à l’aide d’une trappe, ils tombèrent nez à nez avec un petit homme verdâtre qui les menaçait avec une arme inconnue.

Nain : N’approchez pas où je vous élimine !

Mike : Vous ne faites pas le poids face à dix hommes eux aussi armés !

Le nain fit mine de réfléchir puis baissa son arme.

Nain : Elle avait raison vous n’êtes que de la vermine à exterminer !!!

Eddy : De qui parlez-vous ?

Nain : De ma grande déesse Nirti bien sûr !

Mike : Ah d’accord je vois…Bon écoutez je ne sais pas ce qu’elle vous a dit mais nous ne vous voulons aucun mal !

Nain : La Tauri ! La race la plus nocive de la galaxie !

Eddy : Quoi ?

Nain : C’est à cause de vous qu’une épidémie à emporter la moitié de mon peuple l’année dernière !

Mike : Mais nous n’avons jamais mis les pieds ici !

Nain : Nirti nous a dit que vous aviez envoyé le virus par la porte !

Eddy : Je vous jure que nous n’y sommes pour rien…Mais cette femme que vous appelé déesse vous a peut être mené en bateau, elle faisait des expériences ?

Nain : Oui…

Eddy : Alors changez de coupable !

Nain : Vous voulez insinuer qu’elle aurait tuer mon peuple et qu’elle nous aurait fait croire que vous étiez responsable ?

Mike : Exactement…Ecoutez, je ne sais pas ce que vous avez mis dans le corps d’un de mes homme mais j’aimerai bien que vous lui retiriez .

Nain : C’est une bombe rétro-virus que Nirti m’avait confié…quand elle explosera elle tuera petit à petit votre peuple en se propageant sous forme de maladie…

Mike : Quand doit-elle exploser ?

Nain : Je l’ai programmé pour 54 atars…

Mike : Eddy ?!

Eddy : C’est l’équivalent de 48 heures Colonel.

Mike : Alors il n’y a pas une minutes à perdre ! Vous allez venir avec nous sur Terre pour lui enlever ce truc !

Nain : Il en est hors de question. Vous devez mourir, tous autant que vous êtes.

Mike (exaspéré) : Mais c’est pas vrai !

Eddy : Nirti n’est pas une déesse, c’est un parasite. Elle a déjà essayé de nous éliminer de la même manière il y a de ça 6 ans déjà, elle avait mit une bombe dans une petite fille sachant très bien qu’on allait s’occuper d’elle…Quelle déesse ferait ça à un enfant ?

Le nain semblait réfléchir.

Nain : J’ai besoin de mon matériel et il n’est pas déplaçable !

Mike (en se tournant vers les soldats du SGC) : Bien alors Eddy et deux d’entre vous, vous allez chercher le lieutenant Rickley…Faites vite car il ne nous reste que quelques heures.

Les trois hommes s’exécutèrent et retournèrent sur Terre. Ils informèrent le Général Hammond de la situation et il leur donna son accord pour rapatrier James au SGC puis sur cette planète. Heureusement pour le jeune homme, Lysa n’avait pas encore repris connaissance. Il fut donc conduit sur A23J569  et se retrouva face à l’instigateur de son mal.

James (étonné) : C’est lui qui voulait me tuer ?!

Mike : Il voulait même éliminer toute la planète !

James : Oh…Enchanté !

Il s’installa ensuite sur la table d’opération en priant intérieurement pour que ça réussisse. Xénior (bah oui c’est comme ça qu’il s’appelle le méchant petit nain !) plaça une sorte de lumière bleu nuit au dessus du torse du militaire et commença l’opération d’extraction. La lumière avait en fait pour effet de rendre la peau « imperméable » et laisser entrer ou sortir tous types d’objets. C’est pour cela que la poitrine de James n’avait pas été marquée lors de la première opération.

La bombe extraite, le jeune homme peina à ouvrir les yeux.

James : Ca y’est je n’ai plus rien d’extraterrestre dans le corps ?

Xénior : Non…je voudrais vous présenter mes excuses. Il faudra du temps à mon peuple pour vous accordez leur confiance mais vous avez déjà la mienne.

Mike : Il n’y a pas eu de mort, c’est l’essentiel !

James : Heu en parlant de mort, je crois que je suis un futur cadavre !

Eddy : Qu’est-ce que tu as encore fait ?

James : Lysa voulait à tout prix rester avec moi dans le bunker, je l’ai zatté pour qu’elle remonte…

Eddy (esquissant une grimace) : Tu as raison mon vieux…tu es un homme mort !

Mike (lui tapant sur l’épaule) : Content de vous avoir connu lieutenant !

James : Très drôle !

Tous les membres du SGC rentrèrent donc à la base ; Dès son arrivée, Janet insista pour examiner James. L’examen terminé, Rickley grinça des dent pour aller voir Lysa .

Elle se trouvait dans ses quartiers personnels et s’apprêtait visiblement à quitter la base car elle s'était changée et portait désormais une ravissante jupe en jean et un gilet blanc qu’elle s’empressa de recouvrir avec une veste en jean un peu plus foncé que la couleur de sa jupe. Le jeune homme frappa et entra tout penaud.

James : C’est moi…comment vas-tu ?

Lysa (se rapprochant de lui) : Et toi ?

James : Bien…

Sur cette réponse, elle le gifla ; il s’y attendait et ne fut donc pas très surpris.

Lysa (amère) : Tu crois pouvoir jouer avec la vie des gens à chaque fois que tu en as envie ? C’est la dernière fois que tu décides de la mienne ! Tu peux dire adieu au semblant d’amitié qu’il y avait entre nous…tu viens de détruire le peu de confiance que j’avais en toi !

Elle le bouscula avec son épaule avant de sortir de la pièce. Cette fois-ci, James avait conscience d'avoir dépassé « les bornes des limites » (désolé elle me fait trop rigolé cette pub !). Désormais leur relation ne serait plus la même…

A suivre...

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