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Zones d'ombres

Par une douce matinée de janvier, alors que la majorité des habitants de Colorado Springs dormaient encore bien au chaud dans leur lit, un homme vint frapper à la porte d'une  maisonnette. Une jeune fille aux cheveux châtain qui tiraient plus sur le blond, vêtue d'un jean Levi's et d'un pull rose moulant vint à sa rencontre en lui ouvrant.

Lysa tomba des nues en découvrant Jack, un sourire crispé, planté sur le seuil. Comme elle semblait rester muette devant une telle visite, l'ancien militaire engagea la conversation.

Jack : Bonjour . Tu as perdu ta langue pendant ta dernière mission ou tu crois que je suis une illumination ?!

Lysa : Un peu des deux on va dire . Tu veux entrer ?

Jack : Non en fait je suis venu t'inviter à sortir (il lève et secoue un trousseau de clés de voiture) Tu as bientôt dix huit ans et toujours pas de permis de conduire. Le Général m'a dit que tu conduisais à la base alors je me suis arrangé pour que tu puisse le faire avec moi !

Lysa (ne le prenant pas au sérieux) : C'est une blague ou tu es tout simplement tombé sur la tête ce matin en te levant ?!

Jack : Je n'ai jamais été aussi sérieux ! Bon tu viens le moteur va refroidir !

Lysa : Tu es conscient d'être suicidaire ?!

Jack : Ca ne peut pas être pire que de se battre contre ses vilains pas beaux Goa'ulds qui veulent conquérir l'univers !

Lysa : Tu me rediras ça si on revient en vie !

Jack : Allez en voiture jeune fille !!!

Lysa attrapa un blouson en daim noir et, toute souriante, elle suivit son père jusqu'à la jeep.

Lysa (examinant le véhicule) : Hmmm ça ne changera pas beaucoup des voitures de l'armée .

Jack : En fait si, il y a une « petite » différence ! Celle là, je t'interdis de l'emboutir dans un arbre !

Lysa : Ne sois pas médisant, tu vas te faire des cheveux blancs !

L'ancien militaire ne releva pas cette dernière remarque et Lysa s'installa confortablement au volant. Jack avait à peine posé ses fesses dans la voiture que sa ceinture était déjà bien attachée devant sa poitrine.

Comme une pro, elle sortit la jeep noire de son emplacement et s'engagea sur la route avec quand même l'appréhension d'un regard paternel sur ses faits et gestes.

De l'autre côté de la ville, un facteur qui passait en vélo s'arrêta devant une des traditionnelles maisons de l'armée. Exceptionnellement et ce parce qu'il avait un recommandé à faire signé, le jeune gringalet se hissa jusqu'à la porte. Seulement lorsqu'il frappa, la porte s'ouvrit d'elle-même sur un intérieur chaotique. Les meubles avaient été renversés, le canapé éventré et pour finir, des traces de sang maculaient le mur blanc.

Aussitôt, affolé et tremblant de tous ses membres, l'apprenti de facteur s'empara du téléphone et appela la police pour donner l'alerte. Seulement et ce pour des raisons de confidentialité, l'appel fut immédiatement redirigé sur le standard d'une base enfouie dans les montagnes de Colorado Springs.

Le Colonel Michael Jefersson fut le premier à rejoindre l'équipe qui épluchait les pièces à la pince à épiler. Le militaire alla tout de suite à la rencontre du chef des opérations, un certain capitaine de l'air force nommé Charles Lucas.

Mike (lui serrant la main) : Capitaine . Qu'avez-vous relevé pour l'instant ?

Capitaine Lucas : Ceux qui ont fait ça étaient des pros et votre petit protégé s'est bien défendu ! Et vu les traces de sang sur le mur, il y a laissé des plumes . Les échantillons ont été envoyé au labo mais il y a fort à parier que ce sang appartient au propriétaire des lieux !

Mike : Quand aurons-nous les résultats ?

Capitaine Lucas : Il va nous falloir 5 heures pour déterminer s'il y a plusieurs catégories de sang et à partir de là, le labo comparera les échantillons avec ceux de votre petit soldat.

Mike : D'accord. Prévenez le SGC de cette annonce officielle : Le lieutenant James Rickley a été enlevé à son domicile dans la nuit du 5 janvier.

Capitaine Lucas : A vos ordre Monsieur !

Pendant ce temps-là, Lysa montrait à Jack qu'elle était aussi douée avec un volant qu'avec un arme bien que la jeune fille avait la conduite un peu nerveuse.

Jack : Déjà tu as compris la leçon principale : ne pas tuer son passager de frayeur !

Lysa : C'est vrai que c'est déjà un bon point !!!

A ce moment là, le portable qui occupait le fond d'une des poches du blouson à Lysa se mit à sonner puis à vibrer. Par réflexe, la jeune conductrice le prit mais Jack qui veillait au grain, l'empêcha de répondre.

Jack : Aaaaaahh pas de portable en conduisant !

Lysa : Tu peux répondre s'il te plait ?!

Jack : Et si c'est ton fiancé je fais quoi ?!

Lysa : Très drôle !

Jack : Allô ?

Général Hammond : Jack ?! Que faites-vous avec le portable de Lysa ?

Jack : Elle est en train de conduire . Une urgence ?!

Général Hammond : Oui le Lieutenant Rickley a été victime d'un kidnapping cette nuit à son domicile. Lysa devrait rejoindre son équipe au SGC.

Jack : Oh . Alors je vais attendre qu'on s'arrête pour lui annoncer .

Général Hammond (un sourire au coin des lèvres) : C'est mieux en effet .

Lysa : Qui c'était ?!

Jack : Lysa arrête toi s'il te plait .

Lysa : Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?!

Jack : Rickley a été enlevé chez lui durant la nuit !

A ces mots, elle pila net en appuyant à fond sur la pédale de frein. Jack s'accrocha immédiatement à la poignée suspendue au dessus de la portière.

Jack : Je t'avais dit de t'arrêter !!!

Lysa (faisant demi-tour) : On va au SGC !

Jack : J'allais te le dire .

Attaché sur une chaise, les mains nouées derrière le dos, un oil au beurre noir et un filet de sang séché au coin des lèvres dû à une dent cassée, le jeune soldat commençait tout juste à reprendre conscience. Une lumière aveuglante dans les yeux, James ne pouvait qu'apercevoir une silhouette postée devant lui.

Homme n°1 : Tiens notre ami reviens à lui !

James : Qui êtes-vous ? Je suis militaire, vous risquez gros en me retenant prisonnier !

Homme n° 2 : T'inquiète pas on le sait que tu es militaire sale mioche !

James : Qu'est-ce que vous me voulez bon sang ?!

Homme n°1 : A vrai dire pas grand-chose . Juste te faire payer !!!

James : De quoi parlez-vous ?

Homme n°1 (lui tapotant la joue) : T'es malin, hein ? Tu trouveras ! A part bien sûr si tu as beaucoup de squelettes dans tes placards !

L'autre homme dont la peau était tatouée de divers signes et tatouages, s'approcha de lui et lui piqua le bras pour y introduire un produit.

James : Qu'est-ce que c'est ?

Homme n°2 : Tu va voir c'est ce qu'on trouve de mieux comme drogue sur le marché.

Homme n°1 : La dose injectée n'est pas mortelle mais au bout de 6 injections, l'air force pourra commencer à rechercher ton cadavre .

James : Vous êtes cinglés !

Homme n°1 : C'est ce qu'on dit !

Pendant que le jeune homme vivait un calvaire, le SGC s'activait pour le retrouver au plus vite. Ce kidnapping rappela de mauvais souvenir à Lysa qui en gardait un goût très amer. En premier lieu, les services de recherches constituèrent un dossier sur le passé du militaire, qui relatait sa vie de ses premières couches culottes à sa toute dernière mission au sein de la base.

Dès leurs arrivées à la base, Mike et Eddy se changèrent pour avoir une tenue appropriée au règlement tandis que Lysa et Jack, qui arrivèrent un peu en retard, évitèrent cette formalité.

Lysa : Vous avez de plus amples informations mon Général ?

Général Hammond : En effet. Voilà le dossier d'une affaire à laquelle le Lieutenant a hautement participé pendant son premier stage dans l'armée. Il avait accepté d'intégrer un gang de revendeurs de drogues pour intercepter un gros chargement. Cette mission a été une belle réussite, mise à part la fuite de deux d'entres eux qui se sont enfui en zodiac.

Mike : Vous pensez qu'il s'agit d'une vengeance et que James est le premier sur la liste ?

Général Hammond : Pas le premier ! Depuis quelques semaines, les cadavres de trois agents qui travaillaient sur l'affaire il y a de ça 3 ans ont été retrouvé en forêt non loin de là.

Eddy : On peut donc penser qu'ils ont une planque dans les environs .

Général Hammond : Des équipes ratissent déjà les environs, autour des forêts, des immeubles désaffectés .

Jack : Il est peut être déjà trop tard .

Lysa (un regard inquiet) : Non, si James était le pion principal de l'affaire, ces gars là vont lui faire payer. Ils vont faire durer leurs tortures .

Général Hammond : Vous avez et nous l'espérons peut-être raison. Mais si vous dites vrai, le temps est compté !

Jack : Je ne sais pas pourquoi mais cette base est maudite par le temps ! Minutes, secondes, heures . Il faut toujours en tenir compte !

Eddy (ne tenant pas compte de la blague douteuse de Jack) : Alors on ne fait rien ?!

Général Hammond : Les meilleurs spécialistes sont déjà sur l'enquête mais nous vous tiendrons au courant .

A contre cour, tous se levèrent, obéissant aux ordres de leur supérieur.

Jack (à Lysa) : Je te ramène ?

Lysa : Je veux bien oui .

Jack : Alors tu ne m'en voudras pas si je garde le volant !

Lysa (un sourire crispé) : Non .

Dans la voiture, Jack remarqua le silence de sa fille et surtout le fait qu'elle fixait avec mélancolie le paysage qui défilait par la fenêtre.

Jack : Carter s'est faites enlevé une fois .

Lysa : Je sais, j'ai lu le rapport.

Jack : Oui mais ces psychopathes voulaient la disséquer !

Lysa (amère) : Ca n'en change pas moins le résultat final !

Jack : Exact !

Lysa : J'en ai marre que tout le monde meurt autour de moi !

Jack : Tu veux parler de tes parents adoptifs ?

Lysa (naturellement) : Non de ma sour .

Là c'est l'ancien militaire qui pila comme un malade en appuyant sur le frein.

Jack : Pardon ?! J'ai combien de filles au juste ?!

Lysa : Tu n'as que moi puisqu'elle est morte en me sauvant la vie .

Jack : Je sens qu'il faut qu'on ait une discussion sérieuse !

James se trouvait plongé dans le noir depuis une bonne heure déjà et l'effet de la drogue commençait à se faire sentir. Il avait des nausées et la tête lui tournait sérieusement. Cela devait faire au moins 15 heures qu'il n'avait pas avaler quelque chose de consistant alors son corps était d'autant plus affaiblit par la dose de drogue injectée. Un homme entra, laissant filtrer un filet de lumière artificielle, c'est-à-dire provenant d'un néon. Il alluma la lampe comme à son habitude et projeta le rayon lumineux sur le visage du jeune homme pour l'aveugler.

James : Bon sang mais qui êtes vous ?

Homme : Quelqu'un à qui tu as pourri la vie .Tu ne te rappelles pas .remonte un peu en arrière disons trois ans . Ta première grande affaire je parie !

James : John Siskled . un des trafiquants . votre voix a changé .

Homme : Tu sais ce que mon patron réserve au gars qui lui ont fait perdre 5 millions de dollars de marchandise ?!

A ce moment là, l'homme à la voix rauque dirigea le faisceau de lumière sur son propre visage. Un visage défiguré par de multiples brûlures sans doute au second degrés, et une longue cicatrice s'étendant dans le cou, tout près de la gorge marquant sa peau au naturel mat.

Homme : Ils m'ont brûlé le visage au chalumeaux après avoir essayé de me trancher la gorge .Ils m'ont laissé pour mort et dans ce fichu hôpital de charité, tu sais à qui je pensais ?! . A toi et ma vengeance ! Tu nous as trahi petit morveux et aujourd'hui tu vas payer l'addition !

James : Je faisais mon boulot ! Vous tuiez des tas de gamins innocent avec vos drogues à la con !

Homme : Injectez lui trois autre doses ! (À James) : Tu va bientôt planer  . En enfer !

L'autre mec s'exécuta et enfonça à nouveau une aiguille dans le bras du militaire.

James : Alors on s'y croisera sûrement !

Homme : Dans quelques années .

Puis ils le laissèrent encore dans la pénombre, face à face avec sa douleur qui augmentait de plus en plus. Bientôt il serait complètement déconnecté de la réalité.

En pénétrant dans sa maison, Jack jeta son blouson en cuir et ses clés négligemment sur un fauteuil, puis se dirigea dans la cuisine, laissant Lysa s'installer.

Jack : Tu veux boire quelque chose ?

Lysa (la voix enrouée) : Tu crois que dans ces circonstances j'ai droit à une bière ?!

Jack : Je dirais même plus que tu devrais en descendre un pack mais en personne responsable je vais te servir un lait fraise d'accord ?!

Lysa : Oublie le lait, ça me donne la nausée, mais tu peux le remplacer par de la Vodka !

Jack : Ok ça sera un verre d'eau !

Il revint ensuite dans le salon avec le verre d'eau qu'il donna à sa fille avant d'aller se laisser tomber dans un fauteuil avec sa bière.

Jack : Alors racontes moi cette histoire . Tu as pris une gamine en amitié c'est ça ?!

Lysa : Tu n'y es pas, c'était ma vraie sour jumelle !

Là, Jack recracha la gorgé d'alcool en postillon.

Jack (quelque chose en travers de la gorge) : Quoi ?!

Lysa : Disons que les Asgards se sont retrouvés avec deux bébés . Tu es très fertile !

Là, il toussa ; Il n'avait pas l'habitude d'aborder ce genre de sujet et encore moins avec sa fille !

Jack : Et bien je vais de surprise en surprise avec ces petits nains d'extraterrestres !

Lysa (le ton grave) : L'autre bébé était malade . Elle s'appelait Sarrah.

Jack : Que s'est-il passé ? Pourquoi vous n'avez pas grandi ensemble ?

Lysa : Les Asgards n'ont pas pu la soigner . Ils l'ont confié aux Nox mais ils n'ont fait que prolonger son sursis. On s'est rencontrées il y a quelques semaines sur la planète des Nox et on l'a ramené au SGC pour que les docteurs la soignent.

Jack : Attends tu veux dire qu'elle est venue sur Terre et que je n'ai pas été mis au courant ?!

Lysa : Oui . Tout s'est passé très vite. Il y a eu cette mission, cette bombe et elle a pris ma place dans un portail d'énergie pour tout enrayer . Elle a sauvé des millions de vies .

Jack ne disait plus rien, inconsciemment, il venait de perdre un deuxième enfant.

Lysa : Jack dis quelque chose s'il te plait .

Jack (l'air grave) : Qu'est-ce que tu veux que je te répondes ?!

Lysa : Je sais . Je sais aussi pourquoi tu ne veux pas t'attacher à moi.

Jack : Tu te trompes . On ne peut pas refaire le passé mais l'avenir est à notre portée .

Lysa : Alors dis moi pourquoi je me sens coupable d'être là à SA place ?

Jack : Sarrah a fait ce qu'elle croyait bon pour toi, elle devait être tout aussi courageuse.

Lysa : Je ne parlais pas d'elle.

Il y eu un long silence et un regard insistant entre les deux individus.

Lysa : Il faut que j'y aille.

En se levant, elle renversa son verre d'eau qui était posé au bord de la table basse ; elle regarda alors l'eau s'éparpillée et son regard ne lâcha plus la flaque. Elle avait un flash ou plutôt une sorte de révélation.

Lysa : ..Le port ..Les hangars .

Jack : Quoi ?

Lysa : Ils ne cherchent pas au bon endroit. Le Général a dit qu'il y a quelques années, ils avaient intercepté les trafiquants avant qu'ils n'embarquent un gros chargement.

Jack (se levant) : J'appelle la base et toi tu .

A peine s'était t-il retourné deux secondes pour s'emparer du téléphone que la porte claqua et résonna dans toute la maison.

Jack : .Tu restes là .

Il se douta qu'elle allait courir jusqu'au port mais il alerta cependant la base pour obtenir plus de renfort. Ensuite il s'empara de son arme personnelle, la chargea et sortit de chez lui pour rejoindre sa fille, déjà loin devant.

En fait, Lysa avait fuit par instinct parce qu'elle n'avait même pas d'arme ou de quoi se défendre à part ses propres bases en arts martiaux. Une fois au lieu dit, elle se cacha derrière de grosses caisses prêtes à être embarquées et observa les alentours. Des marins discutaient du côté fluvial tandis que du côté des box, deux hommes se tenaient plantés devant une porte, à faire semblant de discuter pour ne pas attirer l'attention sur eux.

Ayant repéré Lysa, Jack se hissa discrètement jusqu'à elle sans faire le moindre bruit. Sentant quelqu'un approcher, la jeune fille qui était accroupie tendit sa jambe, se retourna et fit une balayette à l'inconnu. Ce dernier s'étala de tout son long non sans grogner.

Lysa : Jack ??!!

Jack : Mes genoux !!! Ah c'est pas vrai, t'es obligée d'attaquer  tout ce qui bouge ?!!

Lysa : Désolé, réflexe militaire !

Jack lui lança un regard admiratif mais sans trop le montrer ; il y a quelques années, c'est lui qui aurait prononcer ses mots et aujourd'hui, il était fier que ce soit sa fille qui les prononce.

Il se redressa et se colla aux caisses tout comme Lysa.

Jack : Alors ?

Lysa : Les deux hommes là bas près de la porte. A chaque fois qu'une personne passe trop près d'eux, ils ont le réflexe de glisser leurs mains derrière le dos. Ils sont armés, probablement des Beretta.

Jack (ébahi) : Les Asgards t'on donner une vision X en option ?!

Lysa : Non j'ai lu dans les journaux que c'était l'arme préférée des trafiquants . Ce sont des recharges en tablettes donc leur utilisation est beaucoup plus simple !

Jack : Merci je suis au courant !

Lysa : Défaut prof .

Jack : Aaaah je sais « défaut professionnel », mais ça par contre tu me le diras seulement dans plusieurs années !

Lysa (souriant) : Bien !

Jack : Tiens voilà la cavalerie ! Ils vont encercler le bâtiment .

En effet garé à l'écart, des jeeps de l'armée venaient d'arriver, déposant une vingtaine de soldats armés.

Mike (rejoignant les deux acolytes) : Une dizaine d'hommes vont tentés une entrée par derrière, tenez voilà une radio, se sont les seuls gardes ?

Jack et Lysa : Oui !

Ils eurent un léger regard complice suite à cette synchronisation puis revinrent vite au plus important.

Mike (donnant une arme à Lysa) : Tiens.

Lysa : Merci.

Mike : Colonel ?

Jack : C'est bon j'ai ce qu'il me faut !

Mike : Que proposez vous pour eux ? Ils sont quand même dans le champ de plusieurs civils . ça serait risqué d'ouvrir le feu !

Lysa cacha son arme derrière son dos en la fixant dans son jean puis replaça son blouson pour la recouvrir.

Lysa : Alors dans ce cas là, on emploi la manière douce . N'est-ce pas mes Colonels ?!

Jack : C'est risqué. Si nous, nous tenons compte des civils, eux n'ont peut être pas la même conscience !

Lysa : Ok, alors tu me couvres puisque le Colonel Jefersson est très peu discret avec son treillis !

Jack : Bien mais aucun geste inconsidéré, tu détournes seulement leur attention !

Lysa : Heureusement que l'on ne travaille pas souvent ensemble !

Elle se leva et commença à marcher vers les deux hommes.

Jack (à Mike) : Ca veut dire quoi ça ?!

Mike souria puis ils reportèrent leur attention sur le manège de Lysa. La jeune fille s'approcha innocemment des deux gardes pendant que Jack commençait lui aussi à se rapprocher pour assurer la protection de Lysa au cas où le plan ne fonctionnerait pas comme prévu.

Lysa : Salut, dites vous travaillez là ?

Homme (ironique) : Pourquoi t'a perdu ta sucette ma puce ?!

Lysa : Non un copain !

A ce moment là, elle s'énerva et vu qu'elle était assez prêt pour réduire à néant ses chances d'enfanter un jour, elle n'hésita pas à lui donner un coups de pied bien placé. Aussitôt Jack se précipita vers l'autre qui allait ouvrir le feu. Heureusement, ils furent maîtrisés avant de créer la panique générale sur le port. En deux temps trois mouvements, les trafiquants goûtèrent avec aigreur le goût du béton.

Pendant que Jack attachait les mains d'un des hommes, un attroupement de militaires passèrent la porte pour aller secourir au plus vite le jeune lieutenant. A l'intérieur, ils n'eurent aucun mal à maîtriser les malfrats. Ils eurent beau se débattre et pester après les militaires, ils furent vite ligotés comme tous les autres ainsi que le chef de la bande, John Siskled.

Les secours se précipitèrent ensuite dans la salle où Rickley était retenu ; Le pauvre avait sombré dans l'inconscience, et ses fonctions vitales ne répondaient plus. Il faisait une overdose et il lui fallait des soins d'urgence. Les médecins s'affairèrent autour de lui et il fut rapidement emmené en ambulance jusqu'à la base.

Lysa l'avait juste aperçu et elle l'avait vu si pâle qu'elle ne croyait plus jamais le revoir en vie. C'est Jack qui lui offra son soutient lorsqu'il la vit défaillir.

Deux jours plus tard au SGC, la situation s'était un peu apaisée. Grâce au savoir faire des médecins mais aussi grâce à sa résistance, James s'en était sorti sans trop de casse. Vu les circonstances, ils voulaient le garder à l'infirmerie pendant les deux prochaines semaines pour éviter toute dépendance aux drogues ; ça serait une sorte de sevrage léger et progressif. Lorsqu'elle appris que son ami s'était enfin réveillé, Lysa passa le voir.

Lysa (s'approchant du lit) : Salut . Tu reviens de loin !

James (faiblement) : Je crois que c'est un rituel au SGC de passer par cette case là !

Lysa : Oui mais pas trop souvent hein ?!

James : Tu peux parler toi ! . Le Colonel Jefersson est passé tout à l'heure et il m'a expliqué que c'est grâce à ta merveilleuse intuition que vous m'avez retrouvé .

Lysa : Une illumination !

James : Merci !

Lysa : Allez j'y vais . Hey prends pas racine dans ce lit parce que pendant que tu fais la sieste, nous on est consignés à la base à raser les murs !

James : C'est promis .

Lysa : Bonne nuit .

Raccompagnée par un soldat de la base, Lysa demanda à ce qu'il la dépose chez le Colonel O'Neill. Il s'exécuta et  laissa descendre la jeune fille. Elle n'attendit pas longtemps devant la porte puisque Jack lui ouvrit presque immédiatement.

Lysa : Je voulais te remercier pour tout ce que as fait ces derniers temps . Ca fait du bien d'avoir un pè.. (Se reprenant)  Quelqu'un de proche en dehors de la base.

Jack : Rentres, tu vas attraper froid ! Et puis j'allais attaquer un énorme poulet !

A suivre...

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