Accueil   Histoire   Personnages   Episodes   Divers   Contact

Le fruit défendu

Salle de briefing

Très tôt dans la matinée, le général Hammond avait fait appeler les membres d’AT1, interrompant les activités de chacun. Tous étaient à l’écoute du général.

HAMMOND : Je vous ai fait venir pour vous parler de la planète que SG4 a visitée récemment.

EDDY : P7X154 ?

HAMMOND : C’est exact.

JAMES: Tu fais comment pour te souvenir du nom de toutes les planètes?

LYSA : Peut-être qu’il ne passe pas son temps à lambiner ou à monopoliser les tables du mess !

JAMES : C’est toi qui dis ça ?!

HAMMOND : Pour en revenir à cette planète, SG4 n’a découvert aucune forme vivante, que ce soit humaine ou animale malgré la présence abondante de la végétation. Par contre, ils ont trouvé une sorte de salle des archives. Je voudrai que vous y alliez pour découvrir la cause de la disparition de ces habitants.

MIKE : Il y a un rapport quelconque avec les Atlantes ?

HAMMOND : Non mais les archives en question pourraient nous aider. Il y a peut-être des traces de plans d’armes ou des renseignements qui nous seraient utiles pour lutter contre la menace Goa’uld.

JAMES (tout bas) : Je sens que cette mission va être captivante.

HAMMOND : Départ dans 1 heure !

                                               P7X154

Le vortex venait de se refermer derrière AT1. Ils restèrent tous en admiration devant le paysage : des fleurs et des arbres à perte de vue.

JAMES : Je comprends pourquoi le général a dit que la végétation était abondante. Y’a que ça !

LYSA : Je n’ai jamais vu de paysage aussi….aussi …

EDDY : Oui tu as raison, c’est…

MIKE : Bon les enfants si on avançait, vous parlerez botanique plus tard.

Ils partirent en direction des archives.

LYSA : C’est étrange.

JAMES : Quoi ?

LYSA : Vous n’avez pas remarqué qu’il n’y avait aucunes fleurs fanées.

JAMES : C’est l’été !

LYSA : D’accord c’est l’été mais il devrait y avoir des feuilles par terre. On dirait que tout est parfait. Il n’y a aucun défaut.

MIKE : Tu te poses  trop de questions Lysa.

LYSA : Je croyais que c’était mon rôle.

JAMES : Non ça c’est celui d’Eddy, toi ton rôle c’est de prendre la tête à tout le monde !

LYSA : Colonel vous avez entendu ce qu’il m’a dit ?

MIKE : Oui.

LYSA : Et vous le laissez faire ?

MIKE : Mettez-la en veilleuse tous les deux, on est arrivé.

Ils se trouvaient devant une petite bâtisse isolée au milieu de centaines d’arbres fruitiers.

MIKE : Eddy et Lysa vous restez ici, Rickley et moi on va faire le tour pour s’assurer qu’il n’y a aucun danger. 

LYSA : Ok.

MIKE (commençant à partir) : Et vous n’entrez pas !

Eddy s’assit contre un arbre.

LYSA : Tu as vu ces fruits ? On dirait des pommes mais leur couleur…

EDDY : Violette !

LYSA : Oui, c’est pas commun et c’est fascinant à quel point les choses peuvent être différentes d’un monde à l’autre. Je me demande si ça a le même goût ?

Elle prit un fruit tandis qu’Eddy se leva.

EDDY : Je te vois venir. C’est hors de question que tu gouttes ça. Si ça se trouve c’est nocif.

LYSA : Qui ne tente rien n’a rien !

Elle croqua dans la pomme.

EDDY : Alors ?

LYSA : Hmm, tu devrais goûter. Ca a un parfum, je ne peux même pas te le définir. C’est délicieux. Je n’ai jamais mangé un truc aussi bon.

Eddy prit une pomme et imita Lysa.

EDDY : T’as raison, ce sont les meilleures pommes que je n’ai jamais mangé !

Le colonel et James arrivèrent.

MIKE : Tout va bien, RAS. Qu’est-ce que vous faîtes ?

LYSA : On mange.

JAMES : Ca on le voit bien mais on ne sait même pas ce que c’est !

EDDY : Tu devrais goûter.

JAMES : Non merci, à choisir je préférerais un bon steak.

LYSA : T’as tord.

MIKE : Au lieu de vous empiffrer, on va aller jeter un coup d’œil à l’intérieur !

Dans la pièce principale se trouvait des étagères remplies de livres, certains étaient par terre et d’autres éparpillés sur une table.

EDDY : J’ai trouvé un truc, venez voir.

MIKE : Qu’est-ce que c’est ?

EDDY : Il me semble que c’est la dernière chose qui a été archivée ici.

LYSA : Qu’est-ce qui te fait dire ça ?

EDDY : Le texte de la dernière page à l’air inachevé. Quelque chose les a empêcher de continuer à écrire l’histoire de leur monde …

JAMES : Tu arriveras à tout déchiffrer ?

EDDY : C’est un mélange de grec et de latin, je ne peinerais pas à comprendre.

MIKE : Très bien, on remballe tout alors.

EDDY : Déjà ?

MIKE : Vous allez d’abord rendre ce texte compréhensible et après on avisera.

LYSA : On pourrait peut-être ramener des fruits.

JAMES : Nous, ce qu’on cherche, ce sont de nouvelles technologies.

LYSA : Et alors ?

JAMES : Tu comptes vaincre les goa’ulds à coups de pommes dans la tête ?

LYSA : Tu ne dirais pas ça si tu y avais goûté.

                                           Salle de débriefing

Après un bref passage dans les vestiaires pour se changer et prendre une douche, les membres de AT1 se rendirent dans la célèbre salle de réunion pour faire le point sur cette dernière mission.

HAMMOND : Alors votre rapport ?

EDDY : J’ai réussi à traduire une partie du texte.

HAMMOND : Et que raconte t-il ?

EDDY : Les habitants de la planète, les Coraillia, on eut des problèmes écologiques. De ce fait, l’agriculture a chuté. Pour remédier aux problèmes, des chercheurs ont créer la végétation, les fruits, les fleurs. Mais il y a eu un problème, des effets secondaires.

LYSA : Lesquels ?

EDDY : Je n’ai pas encore traduis cette partie.

HAMMOND : Votre principal objectif est de connaître ces effets.

EDDY : Oui général.

HAMMOND : Prochaine réunion dans 3 heures.

Trois heures plus tard, tout le monde était là sauf Eddy. Il arriva en trombe dans la salle.

EDDY : Désolé pour le retard mais y’avait tellement de bordel dans mon bureau que j’arrivai pas à retrouver le bouquin sur les Cori truc.

LYSA : Coraillia ?

EDDY : Ouais si tu veux.

HAMMOND : Vous avez quelque chose de nouveau Eddy ?

Il s’assit et mit ses pieds sur la table.

EDDY : Heu, en fait j’ai pas eu le temps. J’avais un truc à faire.

HAMMOND : Pardonnez-moi ?

EDDY : Ouais je suis allé en ville boire un verre. Tant que j’y suis, ça serait bien si tu pouvais faire le plein de bière au mess George !

LYSA : Eddy tu te sens bien ?

EDDY : Très bien chérie.

LYSA : Chérie ?

HAMMOND : Eddy, je veux que vous alliez à l’infirmerie immédiatement vous faire examiner pas le docteur Fraiser.

EDDY : Pourquoi faire ? Je ne me suis jamais senti aussi bien.

HAMMOND : Vous irez contraint et forcé. C’est un ordre.

EDDY : Ca se voit que c’est pas toi qui les passes ces examens.

Plus tard, les 3 membres d’AT1 se rendirent devant l’infirmerie. Janet arriva.

LYSA : Comment va t-il ?

JANET : On a du lui mettre les sangles.

JAMES : Qu’est-ce qu’il a alors ?

JANET : La prise de sang a révélé la présence de  micro-nanocytes dans son organisme.

MIKE : Comment ?

JANET : Ca je ne sais pas, c’est un mystère. Lysa ça ne va pas ? Vous avez l’air fiévreuse.

LYSA : J’ai chaud c’est tout.

JANET : Je vais quand même vous examiner.

LYSA : Concentrez-vous plus sur Eddy, c’est lui qui présente les plus graves symptômes.

JANET : D’accord mais si cela persiste, venez me voir.

LYSA : Je vais aller me reposer.

JANET : Bonne idée.

                                           Salle de briefing

Le général, James et Mike parlaient de la situation actuelle.

MIKE : Ce que je ne comprends pas c’est la cause de tout ça.

JAMES : C’est vrai, il n’a rien fait qui ai pu provoquer ça.

HAMMOND : Vous êtes restés groupé tout le temps ?

MIKE : Oui sauf au moment où Lysa et Eddy sont restés seul. C’est sans doute là qu’il a été contaminé.

JAMES : Lysa devrait l’être aussi.

HAMMOND : Où est-elle d’ailleurs ?

LYSA : Je suis là général.

Elle se tenait à l’embrasure de la porte. Elle portait une mini jupe treillis et un top noir. Tous la regardèrent de la tête aux pieds.

HAMMOND : Je peux savoir pourquoi vous n’êtes pas en uniforme ?

LYSA : Il fait trop chaud et franchement les pantalons larges, c’est pas très sexy pour une fille.

Elle se mit sur une chaise en face de James et croisa ses jambes.

HAMMOND : Lysa je trouve votre accoutrement….

Un sergent arriva.

Segent: Général, un appel pour vous.

Hammond: J'arrive, je reviens vous ne bougez pas.

LYSA : Salut Steven.

Le sergent sourit à Lysa et accompagna le général.

JAMES : On peut savoir ce qui t’arrive ?

MIKE : Toi et Eddy vous avez un comportement plus qu’étrange.

LYSA : Et alors !

JAMES : Ce sont les nanocytes qui …

LYSA : Wouah ! Nanocytes, un mot de 4 syllabes, tu m’impressionnes James. Bon c’est pas que je m’ennuie mais j’ai un rencard avec un officier vraiment très craquant alors….

MIKE : Le général a dit de l’attendre ici …

LYSA : J’en ai marre de perdre mon temps.

JAMES : Ne sors pas d’ici.

LYSA : Pourquoi, tu es jaloux ?

JAMES : Lysa c’est un ordre !

LYSA : Qu’est-ce que tu feras, tu me zatteras encore une fois ?

Elle se leva et sortit de la salle avant qu’il ait pu dire quoi que ce soit.

La voix de la chanteuse Beyonce raisonnait dans la grande salle servant de cafétérias. Un poste de radio était posé sur une table, le volume poussé au maximum et une danseuse inattendue se trémoussait. James et Mike poussèrent les portes battantes et restèrent plantés, bouche bée devant le  spectacle.

Lysa se trouvait là, debout sur une table, une horde de soldat à ses pieds, à danser énergiquement.

James : Et c’est elle qui m’a fait la réflexion de monopoliser toute les tables … C’est l’hôpital qui se fout de la charité !

Mike : C’est un beau jeu de mots …

James : Dites vous croyez que ce sont les Asgards qui lui ont appris à danser comme ça ?!

Le Colonel lança un regard désespéré sur son second puis fixa à nouveau la scène. Lorsque Lysa fit sensuellement glisser ses mains sur son débardeur en le relevant vers sa poitrine, le Colonel se dirigea immédiatement vers la table. Il entoura ses jambes de ses bras et la souleva, la faisant basculer en avant, tel un sac à patate. Puis il l’emmena dans sa chambre pour qu’elle se calme.

                                                        Chambre de Lysa

James entra sans frapper. Lysa avait changé sa mini jupe couleur treillis contre une noire avec des bottes et des bas résilles.

LYSA : On ne t’a jamais appris à frapper ?

JAMES : Il faut qu’on parle.

Elle se mit de dos et enleva son haut pour le changer. A la vue de son soutif blanc, le jeune Lieutenant ressentit une gêne et se tourna également.

LYSA : Et de quoi ?

JAMES : De ton état.

Habillée, elle se remit face à lui.

LYSA (se rapprochant) : Tu es sûr que c’est de ça dont tu veux me parler ? (Elle met ses mains sur son torse) Ce ne serait pas plutôt de toi et de moi dont tu voudrais parler ?

JAMES : Lysa, je …

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Lysa l’embrassa avec fougue et ce dernier se laissa faire. Après un moment il la repoussa.

JAMES : Tu n’es pas toi-même (essayant de se convaincre lui-même)  ce n’est pas toi.

LYSA : Moi ! Tu ne sais même pas qui je suis, tu ne me connais pas !

JAMES : Je pense que je te connais mieux que personne.

LYSA : Tu ne sais pas ce que je suis. Ce que tu vois n’est qu’une façade.

JAMES : Je te connais, j’ai appris à le faire, à te faire confiance, à t’aimer aussi …

LYSA : (reprenant soudain ses esprits) Qu’est-ce que tu viens de dire ?

JAMES : Tu es la personne à laquelle je tiens le plus.

LYSA : Je … Je …

La tête commença à lui tourner puis elle s’effondra en arrière, retenue de justesse par James.

                                            Infirmerie

Le général, James et Mike attendaient avec impatience les explications du docteur.

JANET : Lysa a exactement la même chose qu’Eddy. Les nanocytes accentuent certaines parties sensibles du subconscient. Les faces cachés, celles qui nous sont opposées. Eddy a vu  son manque de respect augmenté. Dans le cas de Lysa, son taux d’hormones est monté en flèche, elle était comme en chaleur.

JAMES : Lysa et Eddy ont mangé des fruits là-bas, c’est peut-être la cause de tout ça ?

HAMMOND : Eddy a dit que les chercheurs qui les ont fait avaient rencontré des effets secondaires.

MIKE : Mais Lysa a mis plus de temps qu’Eddy à ressentir les symptômes, pourquoi ? Et elle s’est évanouit au contraire d’Eddy.

JANET : C’est du au naquada qu’a Lysa dans son sang. Grâce à ça, elle a fabriqué des anticorps. C’est pour ça qu’elle s’est évanouie. Le virus meurt. Je vais pouvoir faire un antidote pour Eddy à partir de son sang.

JAMES : On peut aller les voir ?

JANET : Bien sur.

Un peu plus tard, Lysa se réveilla. Et à sa grande surprise, ce fut James qu’elle trouva à son chevet.

JAMES : Comment tu te sens ?

LYSA : Bizarre. Qu’est-ce que je fais là ?

JAMES : Tu ne te souviens pas ?

LYSA : La seule chose dont je me rappelle s’est d’être aller sur P7X154. Le reste, c’est le trou noir.

JAMES : Vous avez été infectés par un virus toi et Eddy. Maintenant tout va bien.

LYSA : Et Eddy ?

JAMES : Il dort comme un bébé.

LYSA : Et ce virus avait quelles facultés ?

JAMES : Disons qu’il décoinçait les gens.

LYSA : Décoinçait ?

James sourit en se rappelant le comportement de Lysa et le baiser qu’il avait eu avec elle. Mais il garda ses scènes pour lui et jugea bon de ne pas parler à l’intéressée. Il se leva, lui souhaita une bonne nuit puis s’arrêta dans l’embrasure de la porte, se retournant vers la jeune fille.

James : Dis je savais pas que tu dansais aussi bien …

Elle fronça les sourcils, consciente d’avoir peut être fait des choses peu catholiques puis préféra ne pas tenir compte des paroles de son soi disant « ami ».

A suivre...

Episode précédent. / Episode suivant.

Accueil   Histoire   Personnages   Episodes   Divers   Contact