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AT1 et un couffin

En ce mois de mars assez froid sur Terre, l’équipe affectée au programme « Atlantis » visitait une planète, P4X245, qui était apparemment désertée par ses habitants. L’endroit dans lequel ils avançaient ressemblaient à un village du Colorado au XVIII ème siècle. Les maisons et les commerces en bois foncés, ainsi que le sable sur lequel ils marchaient faisait penser à un décor de western.

James : Pourquoi n’y a t-il jamais personne sur les planètes qu’on explore ?! On les fait fuir ?!

Eddy : Oui généralement c’est un mauvais présage !

Mike (faisant allusion à une autre mission) : Déjà il n’y pas l’ombre d’une tornade et d’une goutte d’eau ! C’est plutôt rassurant…

Lysa (se moquant) : Et qu’est-ce que vous faites des cyclones de sable ?!

Mike : Bon ok, je clos le sujet !

Eddy : Hmmm si je me fis à l’architecture, je dirais que ce peuple vivait comme nous il y a 200 ans…Et si c’est exact, à cette époque on adorait les mines de charbon !

Lysa : Et comme se sont des coordonnées communiqués par les quelques Atlantes qui nous ont demandés de l’aide il y a quelques mois, ces gens là devaient certainement exploiter un métal proche du systrium …

James : Faut peut-être pas trop rêver là !

Soudain des pleurs aigus d’enfant les obligèrent à s’arrêter au milieu de la grande rue ; chacun se retourna, cherchant d’où ce bruit pouvait bien venir.

Lysa : Ca vient de là !

La jeune fille se dirigea vers une des habitations suivie de près par le reste de la troupe. Toujours méfiants, les quatre membres du SGC tenaient avec fermeté leur P90 tout en pénétrant dans la petite demeure. Le sol était impeccablement nettoyé et les meubles bien rangés ; on aurait juré que ces habitations avaient été désertées depuis peu. Au fond de la pièce se trouvait un vieux berceau en bois et qui semblait bien singulier ; tout d’abord parce qu’il émettait des pleurs de nouveau né puis aussi parce qu’il était recouvert d’une moustiquaire assez étrange étant donné qu’elle avait été tissé dans une matière verte fluo.

Comme ébahis, les trois hommes se plantèrent derrière la jeune fille qui observait avec attention le bébé braillant de toutes ses forces et de toute sa voix.

Lysa (ironique) : Tout va bien les gars…Vous pouvez baisser vos armes je pense …

James : C’est fou ce qu’il fait comme bruit ! Il mesure à peine 50 cm et pourtant il pourrait facilement remplacer l’alarme de la base !

Eddy : Lysa, tu ne voudrais pas le prendre et le calmer ?!

Lysa : Pourquoi moi ?!

Eddy : C’est toi la fille ! Tu dois certainement avoir l’instinct maternel, non ?!

Lysa : J’ai 17 ans ! Et puis qui plus est, je suis bien trop maladroite pour le prendre !

Pour couper court à toute discussion, Mike fit quelques pas en avant, écarta le voile scintillant puis souleva la petite masse qui gigotait. A l’étonnement général, au contact du militaire, l’enfant se calma aussitôt.

James : Vous avez trouvé les piles ?!

Mike : Il devait certainement se sentir seul…

Pendant que les deux autres hommes faisaient quelques gazouillis au bébé, Lysa étudia le fameux  voile fluorescent.

Lysa : On dirait qu’il a été plonger dans du Systrium.

Mike (distrait) : Le bébé ?!

Lysa : Le voile !!! …On dirait même que ça l’a protégé …

Eddy : Le tout est de savoir qu’elle était la menace !

La jeune fille frotta la moustiquaire entre ses doigts et eu soudain un flash. Cela ne dura que quelques secondes mais James et Eddy le remarquèrent.

Eddy : Ca ne va pas ?!

Lysa : Les Goa’ulds ont un appareil Asgards, ils ont téléportés tous les habitants grâce à des rayons et ce voile a protégé l’enfant …

James : Waouh ! Quelle imagination !

Lysa : Je ne l’ai pas imaginé, je m’en suis souvenue…vous savez cette super mémoire que j’ai dans la tête et qui ne fait son apparition qu’au moment voulu !

Eddy : Tu veux dire que les Asgards ont en quelque sorte « enregistré » des trucs comme ça dans ta tête, et qu’un objet ou une matière peuvent la stimuler ?

Lysa : Oui, mais là ce n’était pas le même village et pas non plus la même matière…un enfant portait un châle et je crois que c’était du naquada. En fait je suppose qu’il s’est produit la même chose ici.

Mike : Et tout ces gens, qu’en font-ils ?

Lysa : Des esclaves…des centaines d’esclaves. Enfin sauf lorsqu’ils gardent les plus résistants comme hôte.

James : Y’a un truc que je ne comprend pas. Si les Asgards ont mis toutes ces images dans ta mémoire, c’est qu’ils en ont pris connaissance…Alors pourquoi n’ont-ils rien fait pour arrêter ces enlèvements et ces esclavages ?

Lysa : Déjà ce vaisseaux leur appartient…et puis je te rappelle que les Asgards ont subis de grosses pertes avec les réplicateurs !

James : Ok , donc ça veut dire que les habitants de cette planète  ne reviendront plus ici .

Eddy : Lysa tu ne sais pas comment les retrouver ?!

Lysa : Je crains que non, malheureusement…

Mike : Alors on rentre à la base ! Cet enfant a besoin d’être nourri et changé…

Lysa : De toute façon c’est sans doute la meilleure solution…

Par contre sur Terre, la porte des étoiles ne le voyait pas de cet « œil » là ! SG15 qui était rentré à la base après le départ d’AT1 avait ramené avec eux une surcharge d’électricité et  mis, par conséquent, la porte hors service. Personne ne pouvait donc partir en mission et personne ne pouvait en revenir.

Pendant ce temps-là, les quatre membres d’AT1 avaient parcouru les deux kilomètres qui les séparaient de leur porte. Mike ayant les bras chargé d’un petit lange en laine et James se prenant encore la tête avec Lysa sur un sujet totalement hors contexte, c’est le jeune archéologue qui se dévoua pour aller composer les coordonnées. Les chevrons s’enclenchèrent un à un, jusqu’au 7ème qui ne s’empourpra pas.

Eddy : Heu je crois qu’il y a un petit problème…

Lysa : Que se passe t-il ?!

Eddy : On n’a pas de liaison avec la Terre, leur porte ne répond pas !

James : Tu va quand même pas nous dire que l’on est coincés ici…avec un bébé !

Lysa : Et alors ça n’en fera qu’un deuxième à s’occuper !

James : Hey retires ce que tu viens de dire !

Mike : Bon on se calme les enfants ! Etudions plutôt les solutions qui s’offrent à nous…

Eddy : Celle que je vois est impossible donc je crois que l’on va devoir attendre qu’ils règlent le problème de la porte sur Terre !

Lysa : C’était quoi ta solution ?!

Eddy : Remonter la trace de ce vaisseau Goa’uld ou Asgard…pour aller libérer ces pauvres gens et retrouver les parents de cet enfant…

James : Je savais pas que les archéologues avaient une âme de Zorro !

Mike : Il a raison. Lysa, ils doivent bien déposer ces personnes sur une planète…Tu n’aurais pas d’autres souvenirs ?!

Lysa : Ca ne vient pas sur commande, c’est spontané ! Mais je crois que le mieux serait de trouver la bibliothèque de ce village…peut-être y relatent-ils des événements similaires…

Ils retournèrent donc au cœur du village pour trouver des informations plus précises. Il y avait, comme l’avait remarqué Lysa lors de leur première visite, une bibliothèque à l’angle d’une rue. Seulement, il y avait également une maison avec une enseigne gravé « presse » un peu plus loin.

Mike : Je pense que l’on va se séparer…Eddy et Lysa vous allez à la bibliothèque et nous on va voir ce que l’on peut trouver au journal…je suppose qu’aucun de vous deux ne veux prendre le bébé ?

Eddy (se dirigeant vers la grande maison de bois) : C’est drôle je deviens sourd en ce moment !

Lysa : Je vais aller le rejoindre sinon il va se perdre !

Mike : Sympa !

Les deux duo effectuèrent donc des recherches approfondies grâce aux livres seulement car les articles de journaux ne leurs apportèrent rien de plus. En effet, la gazette était récente et il n’y était relaté que des faits banals. Le colonel et son second rejoignirent donc les deux autres à la bibliothèque.

Lysa (regardant l’enfant dans les bras de Mike) : Je peux ?

Mike (lui confiant le bébé, ravi) : Mais bien sûr !

Pendant qu’elle pouponnait discrètement le nouveau né avec des bisous et des petites caresses sur son doux crâne, les autres se réunirent autour d’Eddy qui venait de trouver un manuscrit très intéressant.

Eddy : L’écriture est assez ancienne mais il semblerait que ce soit un journal intime…

James : Que dit-il ?!

Eddy : C’est un homme qui s’est échappé d’un camp d’esclavage…Si je traduis mot à mot ce qui est écris là, il décrit ces tortionnaires comme des êtres d’une autre espèce dont le ventre était marqué d’une croix et qui renfermait un animal en eux…

Mike : Sa description correspond tout à fait à des Jaffas.

Eddy : Il s’est échappé par la porte avec un groupe de résistants…et il dit s’être consacré toute sa vie à l’étude de ces être étranges…

James : Comment a-t-il été enlevé ?

Eddy : Par la porte des étoiles…Il est dit dans les autres pages qu’une planète correspond à un camp d’esclavage…

Lysa (levant les yeux du bébé) : Et il dit lequel correspond à cette planète…

Eddy : Oui c’est le même camps où il a été emmené, il a recopié ici les symboles et à ensuite grossi son écriture pour donner l’avertissement de ne jamais les composer…

James : Et bah voilà, on l’a notre solution ! On les compose, on sauve tous ces gens et on rentre à la maison !

Mike : C’est risqué mais il faut le tenter…on ne peut pas laisser tous ces gens à la merci des Goa’ulds. Eddy, prenez la page des symboles, nous retournons à la porte.

James : Oui enfin si Lysa veut bien se consacrer à autre chose qu’à pouponner !

Lysa : Mais je ne pouponne pas ! Je ne suis même pas attendrie par ce gamin ! (le collant dans les bras de cet enquiquineur) Tiens, chacun son tour de s’en occuper ! Le laisse pas tomber, c’est pas une poupée !

James : Mon Colonel, s’il vous plait, vous voulez bien le…

Mike : Non non, vous le garder lieutenant ! C’est un ordre !

James (le tenant à l’écart de son torse) : Mais …

Eddy : C’est pas une bombe mon vieux ! Et puis il va pas te mordre, il a pas de dents !

James : Très drôle, j’aimerais bien t’y voir ! Et puis ça vomit ces petites bêtes  !

Mike : Arrêtez de ronchonner, allez on y va !

Devant la porte des étoiles, les quatre membres du SGC se retrouvèrent confronter un gros dilemme. Déjà le bébé n’arrêtait pas de brailler dans les bras du jeune homme et puis ils ne savaient pas où le mettre pendant qu’ils seraient dans le feu de l’action.

James : J’ai une question : Que fait-on du bébé ?! On ne va pas l’emmener sur une planète infestée de Goa’ulds !

Eddy : De toute façon il serait mort de faim d’ici quelques jours si on ne l’avait pas trouver !

Lysa : Mais peut-être que ces parents n’ont pas fait ça volontairement…J’ai remarqué plusieurs objet vert dans la maison ; ils trempent peut être des choses dans du Systrium en espérant augmenter leur valeur !

James : Ca ne change pas notre problème …Que fait-on de ce petit ?

Lysa : Et bien il a l’air de bien t’aimer …

James (se rapprochant du Colonel) : Non je crois plutôt qu’il est accro au Colonel !

Mike (l’enfant dans les bras) : Mais je suis militaire moi ! Ma place est sur le terrain ! Tenez Eddy, venez le prendre…

Il lui confia l’enfant mais au bout de quelques secondes dans les bras du jeune homme, le bébé se remit à brailler.

Eddy (en lui redonnant le bébé) : Je crois que c’est une question de feeling entre vous deux !

Mike : Oh non non, il est hors de question que je fasse la baby-sitter !

James : C’est pas de notre faute s'il ne nous aime pas !

Mike : Vous c’est pas étonnant !

Eddy : N’oubliez pas son biberon et sa couche !

Mike : Hey mais c’est moi qui dirige cette équipe !

Eddy et Lysa passèrent la porte suivis de près par James qui lâcha un dernier mot à son supérieur.

James : Ne vous inquiétez pas, j’en prendrais soin comme si c’était la mienne !

Le jeune homme rejoignit ensuite « son équipe » pendant que Mike commençait une conversation très intéressante avec l’enfant.

Mike (regardant le nouveau-né qui le fixait avec des yeux grands ouverts) : Bon et bah on va aller manger, hein ?! Hou…il a faim le gros bébé ! Et je compte sur toi pour m’annoncer ton menu !

De l’autre côté du vortex, les trois individus s’étaient dissimulés derrière des fougères pour observer la scène qui s’offrait à eux et qui ressemblait à une énorme fourmilière.

Eddy : C’est quoi le plan ?!

James (ne sachant pas par où commencer) : On aurait peut être du emmener le Colonel finalement !

Eddy : Lysa, tu penses qu’ils ont beaucoup de vaisseaux Asgards à faisceaux lumineux qui téléportent les gens ?!

Lysa : Ca m’étonnerait. Le seul qu’ils possèdent est celui volé aux Asgards dans un moment de faiblesse où ils étaient en lutte avec les réplicateurs…

James : Et bah voilà ! On l’a notre plan !

Eddy : Tu n’y penses pas sérieusement quand même ?!

James : Si ! C’est un appareil Asgard, Lysa trouvera comment le piloter !

Lysa : Ah non non non…Tu sais combien ça mesure un engin comme ça ?! Il doit au moins faire dix fois la taille d’un vaisseau mère !

James : De toute façon c’est pas la peine de t’affoler parce que faudrait d’abord qu’on le trouve pour le voler !

Lysa : En général, les Goa’ulds le « gare » à proximité de leur QG !

Eddy : Alors il faut trouver un grand et luxueux bâtiment !

Le lieutenant lui jeta un regard interrogateur.

Eddy : Bah oui c’est bien connu, ils sont orgueilleux !

James : Ok alors on contourne la colline par la forêt, il doit être derrière…

Les deux autres acquiescèrent et le suivirent en s’engouffrant à nouveau dans les bois.

Dans un autre coin de l’univers, un des militaires les plus glacial de la base de Cheyenne Moutain, s’était transformé en véritable baby-sitter gaga et attentionné. Il était en effet aux petits soin pour ce bébé car il lui avait donné à manger avant de lui changer son lange. C’est de cette façon qu’il découvrit que l’enfant était en fait un petit garçon. Et puis après tout, Mike savait s’occupé d’un enfant. Cet homme avait déjà connu le bonheur d’être père ; un privilège hélas trop court étant donné que son enfant et sa femme lui avaient été enlevée de façon brutale.

Sur la planète esclavagiste, les trois jeunes gens se trouvaient désormais allongé en haut d’une dune de terre sèche à observer une grande bâtisse de style égyptien. Grâce à leurs jumelles, ils surveillaient les allers et venues des gardes.

James : Bon il y a un roulement de trois jaffas le long de chaque côté du temple. Et y’en a cinq un peu plus à gauche qui surveillent…une parcelle de sable !

Lysa : Ou un vaisseau mis en invisibilité !

Eddy : Et vous proposez quoi ?!

Lysa : Le mot à prononcer pour le rendre visible est « estosaïnos »…Enfin si ils ne l’ont pas reprogrammé !

James : Et pour l’ouvrir ?

Lysa : Ca l’ouvre aussi !

Eddy : Et si ça marche pas ?

James : Je pense qu’on ne fera pas de vieux os !

Eddy (peu rassuré) : Ah…

Lysa : Il vaut mieux attendre la tombée du jour pour attaquer…

James : Tu as raison…

Les trois jeunes passèrent donc la journée sans bouger de leur emplacement d’où ils pouvaient surveiller les moindres gestes des gardes. Lorsque le ciel fut assez sombre, ils décidèrent de passer à l’offensive.

James : On descend en courant jusqu’à la façade parallèle à nous du bâtiment, on élimine les gardes de face et de droite puis on parcourt les quelques mètres qui nous séparent du vaisseau !

Ils acceptèrent son plan qui demeurait malgré tout très risqué. Mais ils n’avaient pas 36 000 solutions. En moins de cinq minutes, ils réalisèrent toutes les étapes de leur plan pour aller se planter ou presque devant le vaisseau invisible. En effet, James qui courait plus vite que les autres se heurta violemment à une des parois transparentes mais apparemment très dure.

Lysa : Oups, j’ai oublié de te dire que le vaisseau était tout près !

James (le nez en sang) : Merci, je crois que je l’ai senti !

Eddy : « estosaïnos » !!!

L’immense engin extraterrestre repris aussitôt quelques couleurs et apparut devant eux ; une porte d’accès remonta vers le haut pour les laisser entrer.

Eddy (tout en avançant dans les couloirs) : Au fait, ça ne vous serait pas venu à l’idée que l’on pourraient tomber nez à nez avec des gardes qui auraient élus domicile ici ?!

Lysa : Oh si c’est très probable ! On pourrait même trouver un des grand maîtres Goa’ulds !

James : Hmmm mais c’est très rassurant tout ça !

Lysa : C’est bizarre, ta voix a subitement changée…On dirait un canard !

James : C’est normal, j’ai le nez cassé !!!

Eddy : On se calme les enfants !

Lysa et James (en même temps) : Hey !!!

Eddy : Hou mais c’est qu’ils pourraient mordre !

Lysa (en appuyant sur un des symboles pour ouvrir une porte) : Ca doit être la salle principale des commandes…

James (en constatant qu’elle avait raison) : Bingo !…(un regard vers Lysa) Et en plus on a le pilote, c’est merveilleux !

Lysa : Ne t’emballe pas trop vite, il va falloir que je trouve mes repères…Vous devriez aller explorer les autres parties du vaisseau. Imaginez que l’on décolle avec des passagers clandestins !

James : Ok, on n’y va ! Oh si tu trouves une trousse de secours, pense à moi !

Les deux garçons s’éclipsèrent et l’abandonnèrent à son tableaux de bord, composé de divers galets multicolores.

Lysa (s’emparant d’un des galets) : Bon si ce dont je me souviens est exact, celui-là devrait activer le décollage…

Elle le déplaça mais ce dernier coupa l’éclairage.

Lysa : Ok, c’était pas ça ! Je sais que celui-là téléporte donc …

Elle réitéra son geste avec un autre objet et le vaisseau décolla comme par miracle. La jeune fille pris soin de brancher le pilote automatique pour s’élever dans les airs puis se préoccupa d’autre chose.

Lysa : Et maintenant, on va essayer de téléporter que les gentils…il existe bien un système pour enlever les Jaffas…Les Asgards ont du le construire dans le sens inverse !

A peine quelques secondes plutard, ses pensées furent troublées par un choc violent ; Les gardes étaient en train de faire feu sur le vaisseau. Eddy et James ne tardèrent donc pas à la rejoindre pour lui venir en aide.

James (en arrivant en courrant) : Bon sang Lysa active le bouclier ! Il doit bien y en avoir un !

Lysa : Oui mais je ne sais pas où il est !

Eddy : Ok, Rickley tu te calmes et Lysa écoute moi…Prends une profonde inspiration et concentre toi sur ces galets…

Elle ferma les yeux l’espace d’un instant pour faire le vide autour d’elle et chercher dans son esprit la solution à leur problème. Tel une succession de photos qui défilaient dans sa tête, elle fit le tri des différents mouvements pour finalement trouver celui qu’elle cherchait. Aussitôt, Lysa activa le champ de force en déplaçant tour à tour les plus petits galets. En même temps, elle téléporta tout les esclaves et prisonniers de la planète.

James : Wouah c’était quoi cette lumière vive ?

Lysa : J’ai trouvé comment transporté tout ces pauvres gens à bord…

James : Et bah au moins tu ne fais pas les choses à moitié !

Eddy : Où sont-ils ?

Lysa : Descendez au niveau – 3…je pense qu’ils doivent être assez sonnés alors tentez de les rassurer…

James : On joue au taxi maintenant ?!

Lysa : En quelque sorte…enfin si je trouve une carte !!!

Eddy sortit de la pièce suivit de près de son ami qui se retourna pour féliciter la jeune fille.

James (un sourire lui prouvant qu’il était fier d’elle) : Bien joué !

A peine quelques minutes plus tard et après avoir tué une dizaine de Jaffas qui demeuraient en permanence dans le vaisseau pour le surveiller, les deux jeunes garçons expliquèrent au 500 personnes qu’ils se trouvaient désormais hors de danger. Par chance, ils parlaient la même langue qu’eux et ils comprirent vite que ces jeunes gens étaient leurs sauveurs.

Eddy : Vous habitiez tous sur la même planète, n’est-ce pas ?

Femme (en haillons) : Mon mari et moi dirigions le village où l’on résidait tous avant le massacre…

Eddy : Comment ça ?

Femme : Il y a quelques jours, nous sommes arrivés on ne sait comment à bord d’un vaisseau identique puis ils nous ont forcé à travailler sur cette planète…certains n’ont pas voulu obéir…et ces monstres les ont abattus de sang froid ! (les larmes aux yeux et la voix brisée) Mon mari et mon père faisaient partis de ces hommes …

Eddy : Je suis navré…

Pendant que l’archéologue en herbe réconfortait avec de belles paroles cette femme accablée, James s’avança vers le groupe et s’adressa aux « quelques » personnes qui lui faisaient face.

James : Oh fait personne n’aurait pas perdu un bébé ?!

A ce moment là, une femme se fraya un passage dans la foule et se planta devant le jeune lieutenant.

Femme n°2 : Mon petit garçon, vous l’avez trouvé ?…pitié dites moi qu’il n’a rien !

James : Il est en parfaite santé, un ami s’occupe de lui. Vous serez bientôt avec lui.

A ce moment là, un homme leva un bras en l’air et entraîna l’assemblée à acclamer leurs sauveurs. Ce fut une belle récompense pour les deux membres d’AT1 de constater la reconnaissance de tous ces gens qui avaient du souffrir le martyre pendant ces quelques jours de captivité.

Trois heures plus tard et surtout grâce au pilote automatique, l’engin se posa sur la terre ferme de P4X245. Lorsque la porte s’ouvrit, chacun sortit en courant, comme impatient de brûler leur liberté. Mike, qui avait entendu le bruit assourdissant du vaisseau s’était d’abord caché avec l’enfant, croyant qu’il s’agissait d’une attaque Goa’uld. Puis il avait aperçu les membres de son équipe, à travers cette foule grouillante et bruyante.

Les parents du bébé qu’il tenait chaleureusement dans ses bras vinrent à sa rencontre pour reprendre de droit ce qui leur appartenait.

Homme : Merci…nous ne vous remercierons jamais assez pour avoir pris soin de lui…

Femme : Oui sans vous et votre équipe, il serait sans doute mort de faim et de soif !

Mike : C’était un plaisir de s’occuper de lui, il est adorable…mais il n’a jamais voulu me dire son nom !

Homme : Il s’appelle Thio…mais ici il est coutume d’avoir plusieurs prénoms…

Femme : Nous ne lui avons pas encore donné ses autres prénoms car il n’a que deux mois mais nous serions ravi qu’il porte le votre !

Mike : Je m’appelle Mickael et ça me fait extrêmement plaisir…

Une fois le petit Thio Mickael en sécurité  dans les bras de ses parents, le colonel de l’air Force s’en alla retrouver son équipe qui admirait son travail, adossé à une des parois du vaisseau.

Mike : Vous avez fait du beau travail ! Félicitation !

Lysa : Vous aussi ! C’est grâce à vous si cet enfant est en bonne santé !

Mike : Je pense que l’on pourrait facilement conclure un traité avec eux…il faudrait que leur planète soit protégée d’une prochaine attaque Goa’uld.

Eddy : Oui et si elle entre dans le traité des planètes protégées par les Asgards, ils ne pourront plus s’en prendre à eux !

Mike : Vous savez qui est-ce qui tirait les ficelles de tout ça ?

James : Non on a vu que ses sbires !

Mike : Bon je crois qu’il est l’heure de rentrer à la base, nous reviendrons demain si le Président accepte de signer une alliance…

Eddy : Oui enfin si la porte ne fait plus des siennes !

James (faisant allusion au vaisseau) : Ou alors on pourrait rentrer à la maison avec notre trophée !

Lysa : N’y penses même pas une seule seconde ! Les Asgards vont venir le reprendre dans quelques minutes à mon avis !

James : C’est ça, tu va peut-être me faire croire que tu leur a envoyé un e-mail ?!

En l’espace de quelques secondes, Eddy et James qui se trouvaient auparavant adossés au vaisseau se retrouvèrent allongé par terre.

James (regardant Lysa peu fier ) : Une petite explication serait quand même la bienvenue !

Lysa (souriant) : J’ai débloqué le système de repérage que les Goa’ulds avaient désactivés…Et apparemment il est plus que performant !

Eddy (se massant la tête) : On n’avaient pas remarqué !

Mike : Allez les enfants, debout ! On rentre !

Une fois devant la porte, c’est Lysa qui se dévoua pour entrer les coordonnées. Par chance, le septième chevron s’enclencha et le tourbillon jaillit du rond de naquada. La porte fonctionnait donc à nouveau et après cette palpitante aventure, les quatre membres du SGC reprirent le chemin de leur planète…

A suivre...

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